1 - Les 5 grandes fêtes catholiques reproduisent les fêtes

Fêtes au fil des saisons, liturgie. Outre la messe du dimanche, à laquelle les catholiques romains doivent assister, il y a les jours saints obligatoires au sein de l'Église.
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Les fêtes sont utilisées pour rappeler certains épisodes de la vie du Christ et de la Vierge Marie, les apôtres et les évangélistes. Dans la liturgie, les fêtes sont célébrées un peu comme les mémoires, avec des lectures et des antiennes particulières.
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rapesh

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1 - Les 5 grandes fêtes catholiques reproduisent les fêtes

Ecrit le 23 mai 2005 04:41

Message par rapesh »

salut,

1 - Les 5 grandes fêtes catholiques reproduisent les fêtes babyloniennes
Noël, ou la soit-disant naissance du Christ

Pourquoi cette fête le 25 décembre ? Aucun passage biblique ne justifie ce choix. Au contraire, la naissance de Jésus a eu lieu pendant que les bergers passaient la nuit dans les champs avec les moutons. Ce n'était donc pas entre décembre et février car les nuits sont trop froides en Judée à cette époque de l'année. De plus, la naissance de Jésus coïncide avec l'époque du recensement romain : les autorités choisissaient toujours une époque de l'année au climat chaud car les populations devaient voyager pour se rendre aux postes de recensement.

On ne trouve pas de fête du 25 décembre dans l'église chrétienne avant le IIIe siècle. Mais cette fête existait déjà avant Jésus-Christ dans les religions païennes ! Elle avait lieu pour honorer la naissance du fils de la Reine babylonienne.

Quand donc cette fête païenne est-elle rentrée dans l'Eglise ? En l'an 230, le chrétien Tertullien écrit qu'à son époque, les chrétiens ont tendance à se prostituer aux cultes idolâtres (Voir son ouvrage "de l'idolâtrie", Chapitre 44, Vol 1, p.682) :

"C'est nous qui fréquentons maintenant les Saturnales, les fêtes du solstice d'hiver, les Matronales (...) Oh ! comme les païens sont plus fidèles à leur religion ; comme ils prennent soin de n'adopter aucune solennité chrétienne !"

Que sont les fêtes du solstice d'hiver ?

ofrrandes à isisEn Egypte, au solstice d'hiver avait lieu la naissance du fils d'Isis, la reine des Cieux (sur l'illustration, offrande de gâteaux ronds à la déesse égyptienne Isis, que le rite catholique a transformé en hostie, voir le panneau suivant de l'expo). Cette fête avait un caractère astronomique, celui du renouvellement de la course du Soleil en fin de cycle, mais surtout il revêtait un caractère religieux : celui de la naissance d'un grand libérateur.
Chez les Sabéens d'Arabie, les peuples adoraient le 25 décembre la naissance de leur sauveur, sous les traits de la Lune. C'est le même culte que les Saxons ont ensuite adopté. Pour eux, la Lune était un mâle et le Soleil une femelle. Le 25 décembre, c'était la naissance du Seigneur Lune.

Ces fêtes païennes sont connues de la Bible :

Esaïe 65:11 Mais vous qui abandonnez l'Éternel, qui oubliez ma montagne sainte, qui dressez la table à Gad et remplissez la coupe pour Méni,
12 Je vous destine aussi à l'épée, et vous vous courberez pour être égorgés; parce que j'ai appelé, et vous n'avez pas répondu; j'ai parlé, et vous n'avez pas écouté; mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, et vous avez choisi ce qui me déplaît !

Dans les commentaires de Saint Jérôme sur ce passage de Esaïe 65:11, il note que la table dressée en l'honneur de Gad et la libation offerte à Mani étaient des pratiques coutumières en Egypte et surtout à Alexandrie : c'était un culte pour la fertilité de la nouvelle année.

Gad se rapporte au dieu Soleil et Mani au dieu Lune. Meni, ou Manaï signifie "décompte" en rapport avec les changements de la Lune qui aident à compter les mois (Ps 104:19). Chez les Saxons, l'homme qui présidait au culte de la Lune s'appelait Mané et aussi Mani.

Que ce soit dans le culte babylonien de Baal (sur l'illustration, culte babylonien où le soleil est adoré sous le nom du dieu Shamash, à noter : la tiare qui surmonte sa tête, triple couronne du pouvoir suprême qui se retrouvera dans le culte catholique) ou dans le culte hindou de Surya, ces deux divinités étaient liées au soleil, qui s'incarnait par une naissance terrestre pour soumettre tous les autres dieux ennemis. A Babylone, la fête avait lieu au mois de Thebeth qui est notre mois de décembre. Pendant tout ce mois, on gardait allumées les bougies sur les autels. Cette fête est passée à Rome sous le nom de Fêtes de Saturne, les Saturnales. A Rome, le 25 décembre était fêté comme le jour de "natalis invicti solis" (le jour de naissance du soleil invaincu). Sous Caligula, ces fêtes duraient pendant 5 jours de débauche et d'ivrognerie.

Sapin de Noel au VaticanL'arbre de Noël de la tradition occidentale se retrouve en Egypte ancienne sous la forme du palmier (image du messie Baal-Tamar), et à Rome sous la forme du sapin (image du messie Baal-Berith). Sur l'illustration de droite, le sapin de Carinthie, dressé sur la Place Saint-Pierre de Rome, pour la fête de Noël, face à la grande obélisque égyptienne que Néron avait fait installée au centre de ses arènes.

A Rome, le poète Ovide confirme que la déesse médiatrice mère d'Adonis avait été changée en arbre pour enfanter son fils (Ovide, les métamorphoses, X,V). Ce fils, Homme-branche, était symbolisé par une bûche. En étant mis dans le feu, l'Homme-branche renaissait le lendemain comme arbre de vie.

On retrouve cette bûche, tronc sans branche, entouré par le dieu-serpent Esculape qui rend la vie. Ce serpent est le symbole de la médecine. Il est représenté autour de la bûche et il fait naître un palmier, symbole de victoire du dieu-soleil invaincu.

Nemrod, dans le culte babylonien, était le dieu mis à mort et rendu de nouveau à la vie. Sombre parodie de la promesse divine annoncée par les homme de Dieu dans la Bible. L'arbre de Noël, c'est "Nemrod redividus".

Dans les pays anglo-saxons, on embrasse la branche de gui, selon une tradition laissée par les druides. C'est une représentation héritée de l'homme-branche babylonien. Signe de réconciliation entre Dieu et les hommes, le baiser est présent dans le verset biblique du Psaume 85:10-11. Le propre du culte babylonien était de corrompre la pensée de Dieu que les auteurs bibliques annonçaient.
La fête de l'Annonciation du 25 mars

La fête de l'Annonciation du 25 mars se célèbre dans le culte catholique romain en souvenir, dit-on, de la conception miraculeuse du Seigneur dans le sein de la Vierge, le jour où l'Ange vint annoncer à Marie la venue du Messie. Cependant la Bible ne nous donne pas de date sur la visitation de l'ange.

La date du 25 mars, choisie par la tradition catholique romaine, est la date observée par le culte de la Rome païenne en l'honneur de Cybèle, la mère du messie babylonien (à gauche, sur une plaque d'argent, une représentation de style hellénique d'un prêtre perse sur un autel rendant un culte à Cybèle, reine du Ciel et mère du messie babylonien. Noter la Lune et le Soleil côte à côte).

Cette fête se retrouve dans le culte astrologique des Egyptiens : au mois de mars, Osiris, dieu souverain de l'au-delà, associé à la figure du soleil, pénétrait la Lune, symbole de la déesse Isis, son épouse. Il y avait alors conception par la semence d'Osiris (Osiris = He-Siri : la semence et Isis = Hisha (forme grecque) : la femme).

Entre le 25 mars, conception, et le 25 décembre, naissance, il y a 9 mois. La fête du 25 mars (conception) est une fête babylonienne, la fête du 25 décembre (naissance) étroitement liée par le rapport des dates de l'année, a la même origine païenne.
La fête de Pâques en avril

Fête de Paques à RomeLa fête de Pâques est pour le Catholicisme romain l'occasion de célébrer de grands rassemblements. (Sur la photo ci-contre, le pape Jean-Paul II célèbre la fête de Pâques devant le Colisée de Rome en 1979).

Quelle est la réelle origine des symboles catholiques véhiculés par cette fête ? Est-elle strictement d'origine juive ou bien la tradition catholique y a-t-elle incorporé des éléments païens, tels que le carême et les oeufs ?

En anglais, cette fête porte le nom de "Easter". Pourquoi ? parce que cette fête remonte directement au culte d'Astarté, appelé "Ishtar" sur les monuments assyriens de Ninive. Le culte de Bel et d'Astarté (Bel et Moloch sont les même divinités, transposées de Canaan en Assyrie) fut introduit en Grand-Bretagne par les druides, "prêtres des bocages". Le premier mai était encore appelé "Beltane" dans les almanachs anglais du XIXe siècle, époque de Alexander Hislop, l'auteur de cette étude. Les druides se réunissaient en cercle pour partager un gâteau d'avoine et celui qui avait pris une part spécialement marquée de noir, devait sauter à travers le feu. C'était la réplique exacte du culte de Baal à qui on sacrifiait dans le feu une personne tirée au sort.

Rapport entre la fête babylonienne et les Pâques catholiques.

A l'époque de Tertullien, fin du IIe siècle de notre ère, les chrétiens associaient leur fête de Pâque à la Pâque juive, Pascha, à la date du 23 mars. Il n'y avait pas de période de carême en ce temps-là, selon les écrits de Cassien de Marseille qui datent du Ve siècle.

D'ou viennent les 40 jours de jeûne du carême catholique ? D'une fête babylonienne ! Un jeûne était observée ches les païens comme préliminaires à la grande fête de Tammuz dont on célébrait la mort et la résurrection. Il y avait d'abord des rites larmoyants, puis des rites de réjouissance. C'est vers l'an 525 après JC que Denys-le-Petit introduisit l'amalgame entre la fête judéo-chrétienne de Pascha et la fête babylonienne du jeûne et du carême de 40 jours.

Les galettes chaudes marquées d'une croix et les oeufs coloriés figuraient aussi dans les rites chaldéens, exactement comme aujourd'hui chez les catholiques. Les oeufs étaient en usage chez les Egyptiens qui les suspendaient dans les temples pendant les cérémonies.

On voit encore dans l'île Éléphantine (Haute-Égypte), quelques restes d'un temple où fut adorée une divinité que les Égyptiens appelaient Keneph ou Emeph, qui veut dire bienfaisant, et dont ils faisaient la cause éternelle de l'univers : elle y était représentée sous la forme humaine, pour marquer son intelligence, androgyne, à cause de son indépendance et de sa nature universelle, un épervier sur la tête, en signe de son activité, enfin avec un oeuf sortant de sa bouche, symbole de la fécondité et de la production.

Oeufs de PâquesL'oeuf fut donc de bonne heure et pendant longtemps, honoré d'un culte spécial ; il fut célébré dans les cantiques sacrés, figura en nature dans les cérémonies religieuses, et pour perpétuer le souvenir de ce mythe de la création universelle, on en fit l'objet d'une fête particulière, célébrée chaque année à l'équinoxe du printemps, époque où la nature se reproduit et donne à tous les êtres une nouvelle existence (sur l'illustration, oeufs de Pâques en chocolat, décorées à la mode ukrainienne).

Ainsi que nous en instruit Juvénal, à Rome on faisait chaque année, au temps des équinoxes, une hécatombe de cent oeufs, pour purifier l'air et détourner les tempêtes. Pline assure que, de son temps, les jeunes gens attachaient une grande importance à certains jeux cabalistiques, dans lesquels ils se servaient d'oeufs teints de diverses couleurs.

Les oeufs magiques sont présents de l'Egypte jusqu'aux rives de l'Euphrate. A l'époque de l'Empereur Auguste, le secrétaire de la Bibliothèque Palatine, l'Egyptien Hyginus, écrit dans ses Fables l'origine de la déesse Vénus (romaine) / Astarté (babylonienne) :

"On dit qu'un oeuf de dimensions extraordinaires tomba du ciel dans l'Euphrate, les poissons le poussèrent jusqu'au rivage, là, les colombes le couvèrent et Vénus en sortit bientôt : elle fut appelée la déesse Syrienne."

C'est de là que vient l'usage des oeufs dans la tradition de la Pâques (Easter = Astarté) catholique romaine. Selon Alexander Hislop, l'Oeuf mystique babylonien était une représentation symbolique de l'Arche de Noé pendant le déluge. De l'oeuf/arche sortait une vie nouvelle quand tout avait été détruit. Et comme toutes les choses divines étaient rattachées à la grande déesse Astarté, l'oeuf aussi lui fut attribué. L'Eglise catholique romaine récupéra l'oeuf mystique païen : le pape Paul V fit même faire une prière spéciale pour l'oeuf !

"Bénis, Ô Dieu, nous t'en supplions, cette création qui est la tienne, ces oeufs qui sont l'oeuvre de tes mains afin qu'ils deviennent une nourriture fortifiante pour tes serviteurs, qui les mangent en souvenir de notre Seigneur Jésus-Christ".

Bien loin d'être en rapport avec Jésus, qui jamais, dans la Bible, n'est relié à un quelconque oeuf que ce soit, l'oeuf de Pâques est un sacrifice non-sanglant offert à Astarté, derrière laquelle se cache bien-sûr le dragon ancien qui est le diable.
La fête de la nativité de Saint Jean du 24 juin

Feux de la Saint-JeanCette fête, associée au feu et adoptée par le Catholicisme romain tombe à la date du solstice d'été. Il est remarquable de constater qu'en Chaldée, en Syrie et en Phénicie, le solstice d'été était aussi lié à un grande fête en l'honneur de Tammuz qui avait donné son nom à ce mois. A la fin du VIe siècle, quand les missionnaires catholiques sillonnairent les contrées orientales pour faires des prosélytes, ils introduisirent l'amalgame entre cette fête païenne et un événement biblique. C'était là la consigne du pape Grégoire Ier : "Il faut par tous les moyens aller au-devant des païens et les faire entrer dans l'Eglise Romaine" (Bower, Vie des Papes, Vol. 2, p. 523).

Mais pourquoi le Catholicisme a-t-il associé cette fête païenne à la figure biblique de Saint-Jean le baptiste ? Parce que c'était la seule figure évangélique qui avait une date de naissance liée au mois de juin, 6 mois avant la naissance de Christ. En associant la naissance de Christ au mois de décembre, il était facile de placer celle de Jean Baptiste en juin.

Oannes, dans la mythologie, était un dieu-poisson : il avait permis à Tammuz de sortir de l'eau. Chez les Gréco-romains, c'est la figure de Bacchus qui était l'équivalent de ce Dieu suprême sorti de l'eau. Le nom de Jean et celui du dieu Oannes furent associés pour séduire les païens et réconforter les chrétiens.

Un détail significatif du lien qui relie ces deux fêtes est qu'en Chaldée, la fête d'été de Tammuz commençait ses solennités la veille au soir, comme celle de la Saint-Jean.

Feux de la St JeanLes feux de la Saint-Jean qui sont le signe caractéristique de la fête catholique, sont aussi le reflet exact du culte de Baal / Moloch.
(Sur la photo, les feux d'artifices de la St-Jean à Paris en 1999. Photographie de Christophe BLANC. Tous droits réservés - http://christopheblanc.free.fr/)

Ces feux sont une tradition introduite en Occident par les druides anglo-saxons (Toland, les druides, p. 107) pour bénir les moissons et sacrifier des animaux en voeu de prospérité.

Le culte du feu était aussi présent en Grèce antique, selon l'auteur Pausanias (Liv. II, Corinthiaca, 19) pour rendre hommage à Phoronée, celui qui (comme Prométhée) avait volé le feu aux dieux.

Selon les auteurs antiques Pline et Strabon, les prêtres marchaient sur des cendres et des braises. Virgile parle du même usage au sujet du culte d'Apollon, dieu solaire. Dans tout le monde païen, le rite de passage sur le feu se retrouve : chez les égyptiens avec le culte de Oris à Saïs, dans les rites vaudous, dans le culte inca, même chez les turcs et les chinois et toujours lors du solstice d'été !
Qu'on juge donc ici des origines païennes de la fête des feux de la Saint-Jean !
La fête de l'Assomption du 15 août

Procession marialeLa fête de l'Assomption a été créée par l'église catholique romaine au XIXe siècle pour honorer la vierge Marie immaculée, mère de Dieu. (Sur la photo ci-contre, procession du 15 août dans un village corse). La doctrine qui a fondée cette fête déclare que la vierge Marie n'a pas connu la corruption en chair et en os, mais qu'elle a été élevée au ciel, pour y être investie de la toute-puissance de Dieu. Cette doctrine non-biblique a reçu le sceau de l'infaillibilité pontificale.

Dans le système babylonien, cette doctrine était déjà toute préparée : on y enseigne que le grand dieu Bacchus descendit en enfer, y arracha sa mère des puissances infernales et l'emporta avec lui en triomphe dans les airs (Apollodore, III, 5). Les chinois possèdent aussi dans leur panthéon le même récit. Ils fêtent cette légende en août avec des candélabres et des lanternes.

Chez les babyloniens, la mère du messie fut associée à la pureté d'une colombe, et dotée de pouvoirs purificateurs. Elle est également invoquée ainsi dans les hymnes des Mystères orphiques :

"Associée aux saisons, essence lumineuse,
Vierge toute-puissante revêtue d'une lumière céleste".

Pausanias déclare (Liv. IV, Messenica, 33) que Proserpine, femme de Pluton, roi des enfers, était adorée comme la Sainte-Vierge, non seulement pure de tout péché mais également née de conception immaculée. Lien évident avec la Madone romaine. Pour plus de détails sur ce culte idolâtre, se référer à l'avant-dernier panneau de cette exposition qui est spécialement consacré au culte mariale du Catholicisme.

2- La procession des idoles

L'église catholique a souvent recours aux processions des idoles.
(Sur la photo, procession mariale en Corse).
ProcessionLe Pape Grégoire le Grand semble avoir été le premier à introduire dans l'église romaine les processions religieuses sur une grande échelle. En 590, Rome souffrait de la peste et ce pape commanda au peuple de se regrouper en 7 groupes par classes d'âge pour marcher dans 7 processions différentes. En portant une statue de la vierge, ils récitaient des litanies pour implorer la clémence divine, et les 7 processions convergèrent vers un même lieu.

D'où vient cette pratique ? Suit-elle un modèle biblique, celui de David implorant la clémence de Dieu ? Il n'y a pas dans la Bible de procession d'idoles. Dans la Bible, la marche processionelle autour des murailles de Jéricho, et la procession pour ramener l'Arche de l'Alliance à Jérusalem, n'étaient pas liées au culte de Dieu. La première était une bataille dont la tactique avait été commandée par Dieu, l'autre était un transfert ponctuel qui n'implorait aucune demande particulière à Dieu.

procession en BretagneLes processions avec des statues sont exclusivement païennes. (sur la photo, tous les ans, trois villages bretons près de Locronan organisent une semaine de processions à travers les champs, en portant les étendards de la Vierge).
Le pape Grégoire le Grand ne fit que reproduire un rite qui se retrouve à l'identique dans la Grèce païenne : les Egialéens furent victimes d'une épidémie. Les prêtres déclarèrent que les divinités Apollon et sa soeur Diane avaient été offensées. Ils envoyèrent donc 7 jeunes filles et 7 jeunes gens en procession pour supplier les dieux de revenir chasser l'épidémie. Ces processions furent renouvelées d'année en année jusqu'au temps de l'auteur Pausanias qui les évoque (Cf Potter, vol. 1, p. 334). Ces "septuple litanies" sont l'origine exacte des 7 processions demandées par le pape Grégoire !

Procession égyptienneDès l'antiquité, nous trouvons chez Homère le récit de la procession des matrones de Troie qui se rendirent au sanctuaire de Minerve pour demander le salut de leur cité (Iliade, VI, 5). Les sculptures de Ninive représentent avec éclat les processions d'idoles portées sur les épaules dans la Babylone antique. L'Egypte connaissait les mêmes pratiques processionnelles : les objets et la statue du dieu qu'on honorait étaient suivis des statues du roi et de ses ancêtres (sur l'illustration, la barque solaire de Ramses II portée par les grands prêtres égyptiens, dans le temple de Ramses II à Abou-Simbel, en Egypte). En Ethiopie aussi, les statues de Jupiter et de Junon étaient transportées en procession (Diodore, Liv. I, 97).

Le Seigneur déclare que ces processions idolâtres et superstitieuses sont de réelles offenses contre lui. Il nous appelle à la repentance, à nous montrer fidèles, à nous souvenir de ses enseignements, car c'est lui seul qui exauce nos prières :

Esaïe 46:5
A qui me comparerez-vous, et qui ferez-vous mon égal ? Avec qui me confronterez-vous, pour nous trouver semblables ?
6 Ils répandent l'or de leur bourse et pèsent l'argent à la balance, ils paient un orfèvre pour en faire un dieu; ils l'adorent, et ils se prosternent devant lui.
7 Ils le portent, ils le chargent sur l'épaule, ils le posent en place, et il y reste; il ne bougera pas de son lieu. Puis on crie à lui; mais il ne répond point, et il ne sauve pas de la détresse.
8 Rappelez-vous ces choses, et soyez des hommes ! Rappelez-les à votre cœur, infidèles !
9 Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens; car je suis Dieu, et il n'y en a point d'autre ; je suis Dieu, et il n'y en a point comme moi.

Au sommaire de cette page :

1- Les principaux objets du culte catholique sont souillés par l'idolâtrie :

o Signe de la croix et crucifix.
o Des statues habillées et couronnées.
o Rosaire et chapelets.
o Le culte des reliques.
o Les lampes et les cierges.

2 - L'hostie et le sacrifice non-sanglant de la messe catholique :

o Un sacrifice anti-biblique.
o L'hostie
o Le culte du soleil
o Les initiales I H S
Un seul Dieu

lugh

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Ecrit le 31 mai 2005 11:43

Message par lugh »

salut,

j'avoue que je n'ai pas eu le courage de lire tout le post. Si j'ai bien compris tu es un peu choqué par le fait que les dates historiques ne soient pas les dates de nos commémorations religieuses?

Je me permets de te donner mon point de vue déjà sur la fête de Noël : que le Christ soit né un 25 décembre est peu probable (1 chance sur 365 je dirai :wink: ), pour info il n'est probablement pas né en l'an 0 mais en -3 avant... lui-même. Il s'agit de la difficulté des historiens de dater avec précision certains évènements et la naissance de Jésus n'a pas été compris comme un évènement historique dès le début (je t'accorde que c'est bien dommage).
La date de Noël a donc été choisie pour le sens qu'elle donne: c'était la fête de la lumière et le fait que l'on soit en hiver est porteur de sens : le Christ est une lumière dans la nuit de l'homme

L'existence des fêtes paiennes antérieures est un fait et la christianisation de certaines de ces fêtes est une évidence bien connue. J'ai l'impression que cela te choque mais qu'est-ce qui est important dans la fête de Noël , de l'Ascencion, de l'Assomption, ... ? la date ou l'évenement que l'on commémore?

Pasteur Patrick

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Ecrit le 01 juin 2005 12:51

Message par Pasteur Patrick »

Le 8 mai ne correspond pas non plus à la réalité de ce qu'il commémore. Mias il a fallu choisir une date... alors pourquoi pas celle-là !
Ce n'est pas la date qui compte, mais son contenu !
Qulle folie de vouloir distriare tout le monde sur de pareilles sornettes.
Les recherches historiques sont évidemment intéressantes, mais ce n'st pas Babylone qui importe quand on fête la Venue du Christ sur terre, sa Mission, son Sacrifice etc. On s'en fout de la date du 25 décembre et du solstice d'hiver et des sapins inexistants en Israël à l'époque de Jésus né au printemps sans doute (puisque les bergers sont dehors avec leurs moutons d'après les textes).
Salut
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Pasteur Patrick

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Ecrit le 04 juin 2005 13:10

Message par Pasteur Patrick »

Tiens une dernière.
En Grèce, on n'a pas l'habitude de fêter les anniversaires des personnes.
Les Hellènes préfèrent faire la fête avec l'ensemble des personnes du village qui portent le même prénom lequel est le nom d'un saint personnage de l'Orthodoxie, bien évidemment. L'aspect communautaire et festif est important dans l'Hellade actuelle.
Donc à la saint Dimitri, tous les Dimitri, dimitra, déméter etc. et autres noms apparentés se retrouvent pour se réjoiuir ensemble.
C'est pas bien ça ?

En tout cas , c'est pas moi qui irait leur "casser" les pieds en leur disant : "c'est biblique?"
Parce, vous savez, si c'est pas écrit dans la Bible, alors, vous irez ... ? Où ? au fait...
au Schéol...
en latin, on disait "infernae" = càd les "lieux inférieurs" (pour désigner la tombe).
Ciao
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Brainstorm

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Ecrit le 06 juin 2005 11:51

Message par Brainstorm »

Pasteur Patrick a écrit :Tiens une dernière.
En Grèce, on n'a pas l'habitude de fêter les anniversaires des personnes.
Les Hellènes préfèrent faire la fête avec l'ensemble des personnes du village qui portent le même prénom lequel est le nom d'un saint personnage de l'Orthodoxie, bien évidemment. L'aspect communautaire et festif est important dans l'Hellade actuelle.
Donc à la saint Dimitri, tous les Dimitri, dimitra, déméter etc. et autres noms apparentés se retrouvent pour se réjoiuir ensemble.
C'est pas bien ça ?

En tout cas , c'est pas moi qui irait leur "casser" les pieds en leur disant : "c'est biblique?"
Parce, vous savez, si c'est pas écrit dans la Bible, alors, vous irez ... ? Où ? au fait...
au Schéol...
en latin, on disait "infernae" = càd les "lieux inférieurs" (pour désigner la tombe).
Ciao
Pourquoi les traditions culturelles humaines seraient elles forcément bonnes ??
Ne faut il pas qu'elle soit en accord avec les SAintes Ecritures avant de les approuver ???????
Quel mépris pour Elles si nous faisons comme bon nous semble sans prêter attention à Elles !!
Traduction des Textes Sacrés : http://perso.wanadoo.fr/nw/
Vivre en chrétien : http://www.euaggelion2414.com/
http://www.watchtower.org/languages/francais/index.html
« Le Chevalier de la foi est un témoin, jamais un maître. » Kierkegaard

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Message par Pasteur Patrick »

Pour mémoire, car il faut aussi le rappeler à tous,le Christianisme est un humanisme. Cela suppose donc que le chrétien aime les hommes et les femmes... ce qui rejoint la loi évangélique: aimer Dieu et son prochain comme soi-même.
Pour annoncer l'Evangile par les routes,il faut non seulement un amour de notre Seigneur,mais également la soif d'aimer les humains nos frères et soeurs en humanité!
Au fond, '"Dieu a tant aimé LE MONDE..." déclare Jean (3:16)
Certes, le monde et ses désirs sont autre chose qu'il faut parfois fuir. Tout n'est pas forcément boin,comme tu le dis clairement, mais inversement, tout n'est pas forcément mauvais ! L'excès encore une fois, nuit entoutes choses.
Je ne plaide pas pour l'amour du monde, mais pour un juste équilibre.
"Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent", dit l'Apôtre aux Philippiens.
Salut à toi
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Sarah

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les 5 grandes fêtes Bibliques reproduisent les fêtes.

Ecrit le 07 juin 2005 15:54

Message par Sarah »

Bonsoir à tous,

Jésus n'a pas demandé que l'on fête son anniversaire, mais je trouve qu'il n'y a rien de mal à ça, mais que sont-elle, maintenant, combien de personnes catholiques ou protestants le font encore avec leur coeur pour vraiment fêter la naissance de Jésus, c'est le sapin et ces boules, la crèche et surtout les cadeaux mais Jésus ou est-il là.

la Pâque c'est pareil avec tous ces oeufs, on devrait plutôt se retourner vers la Pâques juive qui est la vrai.

Il y a beaucoup de choses à dire sur ces sujets mais une chose à la fois

Shalom à vous,
sarah

[/quote]
J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux;
Je serai leur Dieu, et il seront mon peuple Juif

http://www.bethyeshoua.be/html/mainmenu.htm

ahasverus

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Ecrit le 21 juin 2005 04:04

Message par ahasverus »

Peu de choses que pratiquent les catholiques ont été demandées par Jésus : adorer Marie, le prendre pour DIeu, fêter sa naissance ... enfin presque tout ...
Lumen peut il expliquer pourquoi il a verrouille ce sujet suite a ce message?
Lumen est il en train demontrer que l'Eglise n'admet pas la liberte de parole.

Et pour Rapesh,
Faire des copiers/colles de sites anti catho, c'est pas tres intelligent. Ca montre l'habitude d'avaler les sermons comme des allouettes toutes cuites, tout le contraire d'une liberte de pensee. C'est ca l'evengelisme, creer des peroquets?

LumendeLumine

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Ecrit le 28 juin 2005 11:21

Message par LumendeLumine »

Le sujet a été verouillé tout simplement parce qu'il était un doublet. La discussion continue exactement en parallèle sur ce fil.

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