DES FEMMES PRËTRES ?

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Les femmes doivent-elles pouvoir devenir prêtres ?

OUI (car elles sont les égales des hommes)
14
67%
NON (car Jesus ne voulait pas de femmes-apôtres)
5
24%
BEHH.. (car c'est plus compliqué que ça ? Précisez)
1
5%
SANS OPINION (car on s'en fout totalement)
1
5%
 
Nombre total de votes : 21

Gerard

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DES FEMMES PRËTRES ?

Ecrit le 30 sept. 2005 06:15

Message par Gerard »

:? Comme je le disais dans le post sur le "célibat des prêtres", je veux bien admettre qu'il y ait des raisons philosophiques et religieuses valables pour maintenir cette tradition du célibat.

:shock: En revanche, je ne vois toujours aucune raison valable d'empêcher les femmes (célibataires) de devenir prêtres.

:( Pour moi, c'est du sexisme donc du racisme.

On nous dit que Jesus n'avait pas d'apôtre-femme, donc les femmes ne peuvent pas être prêtres.

Mais Jesus n'avait pas non plus de d'apôtres noirs ou asiatiques. Donc, en suivant la même logique, les noirs et les asiatiques ne devraient pas pouvoir devenir prêtres !

Ce qui a longtemps été le cas d'ailleurs ! Mais l'Eglise Catholique a évolué et compris qu'un engagement religieux ne dépend pas de la couleur de sa peau, mais de sa volonté.

Or, curieusement, l'Eglise n'a pas poursuivi la même logique avec les femmes : malgré un engagement aussi absolu que les hommes (de nombreuses saintes et martyres), elles ne sont toujours pas dignes de célébrer la messe !

:?: Quand donc l'Eglise Catholique va-t-elle se décider à combattre ce dernier gros RACISME qui persiste en son sein ?

Sans oublier les intérêts pratiques : y aurait 50% de prêtres en plus, moins de risques de pédophilie, une plus grande crédibilité dans la condamnation de l'avortement, etc... Car faut voir que chez les fidèles, les femmes ne sont plus de simples "suiveuses de leur mari", et elles supportent mal une religion qui se ramènent à "des hommes qui commandent à des femmes". Non seulement, elles devraient pouvoir devenir prêtres, mais aussi évêques, cardinales et pourquoi pas un jour : pape !

:shock: Qu'en pensez-vous ?

...
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Brainstorm

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Ecrit le 30 sept. 2005 07:55

Message par Brainstorm »

le NT est clair : les femmes ne peuvent pas enseigner dans l'Eglise.
en revanche, rien ne les empêche d'enseigner en dehors, dans d'autres contextes, pour diffuser la bonne nouvelle
Traduction des Textes Sacrés : http://perso.wanadoo.fr/nw/
Vivre en chrétien : http://www.euaggelion2414.com/
http://www.watchtower.org/languages/francais/index.html
« Le Chevalier de la foi est un témoin, jamais un maître. » Kierkegaard

Gerard

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Ecrit le 30 sept. 2005 10:59

Message par Gerard »

Salut Brainstorm,

Tu dis :
le NT est clair : les femmes ne peuvent pas enseigner dans l'Eglise.
:?: Oui, mais POURQUOI ?

Si la raison invoquée est une raison raciste, alors il ne suffit pas de dire "c'est écrit dans le NT" ! Car je doute que le NT se revendique comme "raciste" ou "sexiste".

Si la raison invoquée n'est pas une raison raciste, alors il faut la justifier sur un plan philosophique.

Or, je ne vois pas l'ombre d'une justification philosophique. On a droit qu'à des "c'est comme ça", ou "c'est écrit".

Si l'Eglise prétend enseigner la fraternité et l'égalitarisme, il faudrait déjà qu'elle justifie cette position incompréhensible d'interdire la prêtrise aux femmes, à la seule raison qu'elles sont nées "femmes". Comme si c'était une "sous-race" humaine.

Et le "lot de consolation" consistant à leur accorder le droit de faire du catéchisme ou être bonne soeur ne suffit pas : Soit une âme de femme vaut une âme d'homme et elles ont droit aux mêmes démarches spirituelles, soit ce n'est pas le cas et alors il faut expliquer pourquoi.

...
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LumendeLumine

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Ecrit le 30 sept. 2005 11:57

Message par LumendeLumine »

Si le Christ — par un choix libre et souverain, bien attesté dans l'Évangile et dans la tradition constante de l'Église — a confié seulement aux hommes le devoir d'être « icône » de son visage de « pasteur » et d'« époux » de l'Église à travers l'exercice du sacerdoce ministériel, cela n'enlève rien au rôle des femmes, comme du reste à celui des autres membres de l'Église qui ne sont pas investis du ministère sacré, étant cependant tous également dotés de la dignité particulière du « sacerdoce commun » enraciné dans le baptême. En effet, ces distinctions de rôles ne doivent pas être interprétées à la lumière des canons de fonctionnement propres aux sociétés humaines, mais selon les critères spécifiques de l'économie sacramentelle, c'est-à-dire de l'économie des « signes » librement choisis par Dieu, pour se rendre présent au milieu des hommes.

1577 " Seul un homme (vir) baptisé reçoit validement l’ordination sacrée " (⇒ CIC, can. 1024). Le Seigneur Jésus a choisi des hommes (viri) pour former le collège des douze apôtres (cf. Mc 3, 14-19 ; Lc 6, 12-16), et les apôtres ont fait de même lorsqu’ils ont choisi les collaborateurs (cf. 1 Tm 3, 1-13 ; 2 Tm 1, 6 ; Tt 1, 5-9) qui leur succèderaient dans leur tâche (S. Clément de Rome, Cor. 42, 4 ; 44, 3). Le collège des évêques, avec qui les prêtres sont unis dans le sacerdoce, rend présent et actualise jusqu’au retour du Christ le collège des douze. L’Église se reconnaît liée par ce choix du Seigneur lui-même. C’est pourquoi l’ordination des femmes n’est pas possible (cf. MD 26-27 ; CDF, décl. " Inter insigniores ").

1578 Nul n’a un droit à recevoir le sacrement de l’Ordre. En effet, nul ne s’arroge à soi-même cette charge. On y est appelé par Dieu (cf. He 5, 4). Celui qui croit reconnaître les signes de l’appel de Dieu au ministère ordonné, doit soumettre humblement son désir à l’autorité de l’Église à laquelle revient la responsabilité et le droit d’appeler quelqu’un à recevoir les ordres. Comme toute grâce, ce sacrement ne peut être reçu que comme un don immérité.

Pasteur Patrick

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Ecrit le 30 sept. 2005 12:16

Message par Pasteur Patrick »

Juste en passant,

1) Ce problème n'en est qu'un que pour certains aujourd'hui.

2) Le féminin de prêtre a toujours été "prêtresse" et le nom prêtre n'est pas un adjectif (mais ce doit être une question de mode linguistique aujourd'hui de tout chambouler à ce niveau).
Bien qu'on puisse dire d'une femme qu'elle est devenue préfèt, prêtre ou avocat.
Une tendance actuelles et défendue par certains Académies, consiste à féminiser les noms pour ces dames, d'où préfète, avocate, pasteure...
Pour les noms en -e la féminisation est facile, on change simplement l'article. Dan,s lecas de prêtre on pourrait dit une prêtre si lon n'aime pas prêtresse.

Salut
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proserpina

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Ecrit le 30 sept. 2005 15:59

Message par proserpina »

Il ne s'agit que d'une question de temps.

Ratzinger n'en sera peut être pas l'executant, mais ces successeurs n'y couperont pas ;)

Même si cela fait grincer des dents au sein des mouvances traditionnalistes, c'est à ce prix que le catholicisme pourra garder une certaine crédibilité en Occident tout au moins.
Le catholique phalocratisme est de moins en moins en odeur de sainteté auprès des jeunes et plus particulièrement des filles ;)

Elles representent quand même plus de la moitié de l'humanité (eh oui :D) et elles supportent de plus en plus mal que l'eglise leur rappelle sans cesse leur devoir en ne leur accordant aucun droit. :evil:

Ces dames prennent de plus en plus la bonne habitude de ne plus guère supporter qu'on les prennent pour des êtres inférieures.
Cela dit, l'institution catholique n'a jamais fait preuve de modernisme, ce sera donc acculé et accusé de toute part de sexisme qu'elle cedera ;)...mais elle cedera!

Evidemment le danger serait la vaticane computation qui la ferait se tourner exclusivement vers une politique affectée aux pays en voie de devellopement où le role et le statut de la femme sont dramatiquement négligeables.

Quant à citer la bible, il est evident que dans une société ou la femme comptait pour moins que rien, elle n'allait pas avoir de role politique
:lol:
Ce livre est aussi le reflet d'une époque :lol: on peux eventuellement s'inspirer de son message, en aucun la prendre pour modèle de vie :roll:

Aramis

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Ecrit le 30 sept. 2005 16:27

Message par Aramis »

Le théologien Ignace Berten (op) qui est bien plus savant que tous les intervenant de ce forum explique dans un de ses derniers articles que Jésus, de part sa masculinité ne peut être considéré comme la parfaite image de Dieu. Il y a des aspects qu'il ne porte pas en lui et qui sont pourtant également révélateur de Dieu.

En conséquence, on peut sans doute être amener à penser que dans ces conditions, une incarnation féminine de Dieu pourrait un jour se présenter à nous. Agirions nous alors envers elle comme les scribes et les pharisiens de l'époque de Jésus ?

Vouloir interdire la prêtrise aux femmes me semble être une volonté de nier cette part féminine de Dieu qui pourtant existe, et finira par se révéler un jour....
Dépassionner l'homme pour les choses terrestres, j'appelle cela une spiritualité de massacre. (François Varillon, 1980)

http://simon63.skyblog.com

http://syndicatholique.over-blog.com

Gerard

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MERCI MON DIEU DE NE PAS M'AVOIR FAIT FEMME !

Ecrit le 30 sept. 2005 19:58

Message par Gerard »

Salut LumendeLumine,

Tu dis :
1577 " Seul un homme (vir) baptisé reçoit validement l’ordination sacrée "
:shock: Hum.. 1577 ? C'est la date ? On était en pleine INQUISITION ! Je pourrait aussi te trouver des références pour justifier de brûler les athées dans cette époque ! Vraiment, on est "trés loin" de Jesus, tu ne crois pas ?


Tu dis :
Le Seigneur Jésus a choisi des hommes (viri) pour former le collège des douze apôtres (cf. Mc 3, 14-19 ; Lc 6, 12-16), et les apôtres ont fait de même lorsqu’ils ont choisi les collaborateurs (cf. 1 Tm 3, 1-13 ; 2 Tm 1, 6 ; Tt 1, 5-9) qui leur succèderaient dans leur tâche (S. Clément de Rome, Cor. 42, 4 ; 44, 3)
:lol: Ha oui ? Les apôtres ne font jamais d'erreurs ? Ils sont plus que des saints ? Des anges, peut-être ?!!! Alors dans ce cas, vu que St Pierre a trahi Jesus 3 fois avant le chant du coq, je pense que tout chrétien devrait, lui aussi, trahir le Christ pour être parfaitement synchrone avec Saint-Pierre ?!!!

:? Soyons sérieux ! Le seul témoignage des apôtres qui est valable est celui qui peut être justifié théologiquement et philosophiquement ! La petite opinion personelle machiste de St-Pierre ou de St-Paul sur les femmes, ne m'intéresse pas une seconde !!!


Tu dis :
Le collège des évêques, avec qui les prêtres sont unis dans le sacerdoce, rend présent et actualise jusqu’au retour du Christ le collège des douze. L’Église se reconnaît liée par ce choix du Seigneur lui-même. C’est pourquoi l’ordination des femmes n’est pas possible (cf. MD 26-27 ; CDF, décl. " Inter insigniores ").
8-) OKay ! OK ! Si tu revendiques la religion catholique comme étant OFFICIELLEMENT raciste et sexiste, je n'ai pas plus aucun argument à t'opposer. Les femmes n'ont plus qu'à se faire Hara-Kiri en demandant pardon à Dieu d'être née "femme".

( :lol: C'est vrai quoi ! C'est pourtant pas difficile de naitre "homme" !!! Même un pauvre nul comme moi y est arrivé ! Alors pourquoi les femmes n'y sont-elles pas arrivées ?!! Elles l'ont fait exprés ! C'est du vice !!! Hihi ! WARWHAHAWARF ! )


Tu dis :
1578 Nul n’a un droit à recevoir le sacrement de l’Ordre. En effet, nul ne s’arroge à soi-même cette charge. On y est appelé par Dieu (cf. He 5, 4). Celui qui croit reconnaître les signes de l’appel de Dieu au ministère ordonné, doit soumettre humblement son désir à l’autorité de l’Église à laquelle revient la responsabilité et le droit d’appeler quelqu’un à recevoir les ordres. Comme toute grâce, ce sacrement ne peut être reçu que comme un don immérité.
"On y est appelé par Dieu" ? Beh alors ?... De quel droit un homme peut-il affirmer qu'une femme n'a pas de droit de travailler dans un "ministère" équivalent à celui d'un homme ? C'est pas l'homme qui décide ! N'est-ce pas ?

Visiblement, il existe (dans les textes) toutes les raisons pour qu'une femme devienne prêtre, mais nos "saints-encouillés" ne l'entendent pas de cette oreille ! "Les femmes n'ont pas de pénis, donc elles ne peuvent pas faire la messe". C'est simple, c'est limpide, c'est stupide.

:? Franchement, combien de siècles crois-tu que l'Eglise va encore pouvoir tenir ce raisonnement ?

Les paris sont ouverts !

:P Moi, je parie "moins d'un siècle". Et toi ?...



:wink: PS : Proserpina, si tu étais prêtre, j'irais plus souvent à la messe !

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Gerard

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SOURCES OFFICIELLES

Ecrit le 30 sept. 2005 20:12

Message par Gerard »

Post Scriptum :

LumendeLumine, j'espère que tu ne prends pas mal mes réactions. En fait, je te suis trés reconnaissant des références officielles que tu as trouvées pour justifier la non-prêtrise des femmes.

C'est important de connaitre les sources offcielles, et je te remercie beaucoup de me les avoir données. Donc, excuse-moi, si je t'ai prêté des opinions qui ne sont pas les tiennes.

:wink: Merci encore.

GG

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proserpina

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Re: MERCI MON DIEU DE NE PAS M'AVOIR FAIT FEMME !

Ecrit le 01 oct. 2005 02:28

Message par proserpina »

Gerard a écrit :Salut LumendeLumine,

Tu dis : :shock: Hum.. 1577 ? C'est la date ? On était en pleine INQUISITION ! Je pourrait aussi te trouver des références pour justifier de brûler les athées dans cette époque ! Vraiment, on est "trés loin" de Jesus, tu ne crois pas ?

Fort bien vu Gerard
[img]http://smileys.sur-la-toile.com/reposit ... t/0004.gif[/img]

D'autant que un des grands thèmes de l'inquisition fut la devaluation du dicours féminin!!
Such a stupid girl!, je m'en veux de ne peux pas y avoir songé moi-m^me :oops:

PS: quant à devenir pretres, je cumule plusieurs handicap qui m'interdise la profession : je suis une femme et je suis non croyante :lol: , remarque il y a bien eu des papes non-prêtres , et une papesse ! :wink:

VexillumRegis

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Ecrit le 01 oct. 2005 03:03

Message par VexillumRegis »

Pour ce qui est de l’ordination des femmes, l’Église dans son magistère croit qu’il s’agit, non seulement d’un point de discipline, mais d’une façon d’agir qui remonte au Christ lui-même et ne peut être changée. Aussi le Pape soutient-il qu’il n’est pas en son pouvoir de modifier cette tradition qui remonte aux origines de l’Église et qui n’autorise pas l’ordination des femmes. La controverse se poursuit, mais le Souverain Pontife déclare que la discussion est close: "C’est pourquoi", dit-il, "afin qu’il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l’Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères, que l’Église n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l’Église" ( Ordinatio sacerdotalis, 22 mai 1994 ). Le 28 octobre 1995, le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, déclarait que cette doctrine a été proposée "infailliblement par le magistère ordinaire et universel" et qu’elle appartient au dépôt de la foi.

Le 24 janvier 1997, le cardinal Joseph Ratzinger, ajoutait que soutenir la possibilité de l’ordination des femmes n’était pas une hérésie et n’encourait pas l’excommunication, mais que c’était une grave erreur contre la foi, puisque l’Église certifie qu’elle n’a pas l’autorité d’ordonner des femmes à la prêtrise.
http://www.cssr.net/repchret/francais/v ... rdre13.htm

------------

Voir l'encyclique Ordinatio sacerdotalis, "Sur l'ordination sacerdotale exclusivement réservée aux hommes".

-----------

Par ailleurs, les orthodoxes eux-aussi refusent d'ordonner des femmes. Ce point d'accord a été réaffirmé lors de la déclaration commune de Valamo du 26 juin 1988 (§ 32) :

Dans toute l’histoire de nos Églises les femmes ont joué un rôle fondamental dont témoignent, non seulement la très Sainte Mère de Dieu, les saintes femmes mentionnées dans le Nouveau Testament et les nombreuses saintes que nous vénérons, mais aussi tant d’autres femmes qui jusqu’à aujourd’hui ont servi l’Église de multiples manières. Leurs charismes propres sont très importants dans l’édification du Corps du Christ. Mais nos Églises restent fidèles à la tradition historique et théologique selon laquelle elles n’ordonnent au ministère sacerdotal que des hommes.

- VR -

VexillumRegis

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Re: MERCI MON DIEU DE NE PAS M'AVOIR FAIT FEMME !

Ecrit le 01 oct. 2005 03:07

Message par VexillumRegis »

Gerard a écrit :Tu dis : :shock: Hum.. 1577 ? C'est la date ? On était en pleine INQUISITION ! Je pourrait aussi te trouver des références pour justifier de brûler les athées dans cette époque ! Vraiment, on est "trés loin" de Jesus, tu ne crois pas ?
Ce n'est pas la date, juste le numéro de paragraphe du CEC...

:lol: :lol:

- VR -

proserpina

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Re: MERCI MON DIEU DE NE PAS M'AVOIR FAIT FEMME !

Ecrit le 01 oct. 2005 03:40

Message par proserpina »

VexillumRegis a écrit : Ce n'est pas la date, juste le numéro de paragraphe du CEC...

:lol: :lol:

- VR -
Oh dommage c'eut été trop beau :lol: :lol: :lol:

Quant à citer en gros et en rouge la position de ratzingter oui mais cela n'apporte rien, tout le monde la connais :wink:
La papale infaillibilité restera infaillible jusqu'a ce qu'un autre pape disent le contraire ;)

Le vatican a toujours été très claire sur ce point: les femmes sont des etres inferieures sauf pour faire des gosses ou là vraiment on a besoin d'elle :lol:

Quand les eglises seront vides en occident, que les rares pretres dont nous aurons besoin seront tous exporté d'asie ou d'afrique, que le vatican sera considéré comme le siège de l'obsurantisme, je te fiche mon billet qu'ils vont flanquer la papale infaillibilité de Ratzinger aux orties !
:lol: :lol:

Le vatican est imperméable au modernisme et au ridicule mais pas à l'hémoragie de paroissiens :lol:

ahasverus

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Ecrit le 01 oct. 2005 05:57

Message par ahasverus »

Vu que tous les êtres humains ont une âme raisonnable et sont créés à l’image de Dieu, vu qu’ils ont la même nature et la même origine, vu que, sauvés par le Christ, ils ont la même vocation et destination divine, il faut reconnaître l’égalité fondamentale de tous les êtres humains (...). Toute forme de discrimination touchant les droits fondamentaux de la personne dans la vie sociale et culturelle, qu’elle soit fondée sur le sexe ou la race (...) doit être dépassée et éliminée comme contraire au dessein de Dieu.
Gaudium et Spes
Jean XXIII avait dans l'idee de demarrer le processus qui allait seterminer par l'ordination des femmes pendant Vatican II
La femme, aujourd’hui de plus en plus consciente de sa dignité humaine, est loin de se laisser considérer comme une chose sans âme ou un simple outil; elle revendique désormais des droits et des obligations conformes à la dignité de la personne humaine, dans la sphère domestique comme dans la vie civile.(14)

En outre, les êtres humains ont le droit intangible de choisir le mode de vie qu’ils souhaitent: fonder une famille dans laquelle l’homme et la femme ont les mêmes droits et devoirs, ou bien se consacrer au sacerdoce ou à la vie dans les ordres.(15)
Pacem in terris
Malheureusment il est mort trop tot et le post concile en a fait:
La situation au département Théologie catholique de l’Université de Münster (Allemagne) était parfaitement représentative du climat qui régnait dans les facultés de théologie du début des années 60: l’enseignement y était exclusivement une affaire d’hommes, tous des prêtres. Dans leurs cours, ils diffusaient généralement une image de la femme complètement dépassée: une "figure d’arrière-plan", inapte à la politique, aux sciences naturelles et, bien entendu, inapte au sacerdoce et à la prédication. Des textes bibliques où la femme n’est que "la gloire de l’homme" (1 Co 11,7) et doit "pendant l’instruction, garder le silence en toute soumission" (1 Tm 2,12) sont pris pour argent comptant, considérés comme "conformes à la volonté de Dieu".
Voila une bonne idee de la maniere avec la quelle sont construite les doctrines.

Devinez qui etait prof d'univ en Allemagne a cette epoque?

Quand les femmes Americaines ont demande le droit de vote aux USA en 1917, elles ont ete jettees en tole comme des vulgaire criminelles. Elles ont fait la greve de la faim et les autorites ont etes obligees de les nourir de force.
C'est pour ca qu'elle gardent le titre de "Gueule d'acier" dans l'histoire americaine.
Un jour l'Eglise catholique va se trouver en face de leurs "gueule d'acier"

Aujourd'hui les femmes sont muslees par des menaces d'interdictions, coupures de bourses, coupures de poste.
Dieu a t'il besoin de methodes fascistes?

Si Ratsinger utilise l'infailibililte pontificale il va reussir a l'affaiblir encore plus son poste et remettre en question toutes les autres utilisation

et le dernier mot a Rael :lol:
Les Raëliens applaudissent le nouveau pape Benoît XVI !
http://www.rael.org/press/french/pages/ ... 0405b.html
De toute façon, le besoin de spiritualité ne peut pas être ignoré. Mais une spiritualité en phase avec son temps. Car Benoit XVI, et c'est fort probable, sciera la branche de la croix sur laquelle ses moineaux sont perchés. Vive Benoit XVI, il accomplira l'Apocalypse !
Le sage cherche la verite, le sot l'a trouvee
[img]http://img149.imageshack.us/img149/1925 ... 2er.th.png[/img]

Clotilde

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Ecrit le 01 oct. 2005 22:14

Message par Clotilde »

Bonjour à tous et à chacun, chacune,

je m'étais dit que je ne participerai pas aux échanges dans la section catholique, car, autant il me semble plutôt logique de voir des non-catholiques taper sur l'Église autant il m'est douloureux de le voir et de le lire lorsqu'il s'agit de catholiques...et je ne voudrais pas à mon tour devenir blessante, comme malheureusement je sais que je peux l'être.

Cependant, j'ai déjà échangé sur ce sujet à deux reprises, avec des catholiques, dont un prêtre, et ça c'est passé dans le respect mutuel et la paix, et c'est dans ce même esprit que je souhaite vous partager quelques unes de mes réflexions, dans l'espoir un peu illusoire que cela permettra d'ouvrir le champ de la réflexion et de faire mieux comprendre la position de l'Église à ce sujet. Suite à ces réflexions, j'ai ajouté un article paru dans La Croix.

Voici donc...

Le sacerdoce des femmes, voilà un sujet qui, il y a quelques années, me questionnait beaucoup aussi et sur lequel je trouvais l'Église bien "arriérée", mais j'ai changé de regard depuis que j'ai rencontré le Christ.

Le rôle et la fonction de la femme dans l'Église ne doivent-ils être qu'une copie du rôle et de la fonction de l'homme..? Le rôle et la fonction de la femme dans l'Église doit-il forcément passer par la prêtrise pour être reconnu au même titre que le rôle et la fonction de l'homme...? Ce sont les questions auxquelles on arrive aprés lecture des messages qui réclament le sacerdoce pour les femmes selon un principe d'égalité de droit.

J'ai bien le désir d'être reconnu en ce qui concerne ma place, mon rôle et ma fonction en tant que femme dans l'Église, mais sans pour autant que ce soit sous la forme d'un doublon avec la place, le rôle et la fonction de l'homme. Donc, je trouve cela vexant, à quelque part, que ma place, mon rôle, ma fonction au sein de l'Église, ne puisse pas être reconnu à part égale avec l'homme si je n'ai pas forcément accés à la prêtrise.


Je crois que les femmes seraient capables d'assumer le ministère de la prêtrise, tout simplement parce que la femme n'est pas inférieure à l'homme mais elle est son égal. Mais la question ne se pose pas à ce niveau, pourtant c'est souvent sous cet angle qu'elle est considérée par ceux qui réclament le sacerdoce pour les femmes. On peut d'ailleur le voir dans l'article de La Croix çi-dessous: il y est fait mention "d'un droit". Or, être prêtre n'est pas un droit, mais une mission. Donc la question est plutôt: est-ce la mission des femmes que d'être prêtre comme les hommes, à l'identique des hommes..?

De nos jours, dans l'élan du courant de pensée de la société, on cherche à tout prix à gommer les différences parce qu'on y voient là des inégalités. Or, la différence n'est pas l'inégalité, mais la complémentarité. Suis-je inférieure ou supérieure à une chinoise parce que je suis différente d'elle non seulement dans mon apparence, bien que j'aurais des caractéristiques communes, mais aussi dans ma culture et mon histoire..?

Il en va de même pour les appels adressés à l'homme et à la femme: leurs vocations sont différentes, même si certaines ont des caractéristiques en commum, mais l'une n'est pas pour autant supérieure à l'autre et inversement.


Je crois que le fait que la femme ne soit pas appelée à la prétrise ne lui donne pas un rôle inférieur à celui de l'homme...il n'y a qu'à s'arrêter sur le rôle primordial de Marie dans l'histoire du salut de tous, pour le comprendre. Mais ce sentiment ou cette perception d'infériorité que l'on croit percevoir dans le fait que la femme ne soit pas ordonnée prêtre, vient de la tendance à "supérioriser" le rôle de l'homme en tant que prêtre. Faut-il pour retrouver un équilibre dans les rôles respectifs et propres de l'homme et de la femme dans la vie de l'Église, que certaines femmes en viennent à imiter le rôle qu'ont certains hommes (en l'occurence les prêtres)..?


Peut-être serait-il bon de retrouver ou de découvrir quel est le rôle de la femme dans la vie de l'Église en méditant sur la vie de Marie, la mère du Seigneur?

Répondre "OUI, Seigneur me voici" c'est exactement ce que Marie a fait de façon exemplaire et parfaite. Nous avons donc là, nous les femmes, l'exemple par excellence de la disponibilité de coeur et de volonté qu'il est possible d'avoir et à laquelle nous sommes invitées, donc appelées, afin d'être "servante du Seigneur", au même titre que les hommes, mais pas forcément sous la même forme.

Marie n'a pas été appelée par le Seigneur Jésus en vue de la prétrise comme les 12 l'ont été. Cependant Marie était elle aussi une disciple, elle avait sa place, et son rôle fut primordial dans l'histoire du Salut et la vie de l'Église.

Le Christ a appelé et nommé des hommes, et lui-même a pris chair dans la forme corporelle d'un homme. Au moment de la consécration des saintes espèces, c'est le Seigneur Jésus qui passe par le corps du prêtre pour se donner par le pain et le vin que ce dernier consacre tel que Jésus lui-même l'a fait.

Je pense pour ma part que si le Christ avait appelé les femmes au même rôle que les hommes, Il l'aurait clairement signifié dans ses paroles et dans les gestes qu'Il a posé pendant son passage sur terre. Le Christ a bel et bien appelé les femmes à un rôle qui leur est propre, qui n'est pas une copie ou une immitation de celui de l'homme, mais qui lui est complémentaire.

Marie personnifie le rôle que peut remplir la femme, un rôle qui peut la "combler de grâces", mais dés que l'on affirme que c'est par le rôle de certains hommes (les prêtres) que certaines femmes seraient vraiment comblées, alors cela revient à mettre de côté le rôle qui est propre à la femme et que Marie a pleinement et parfaitement ilustrée.

Je crois qu'il y a un discernement à faire de la part de ces femmes qui se disent appelées à la prétrise, un discernement à faire avec l'Esprit Saint, car on sait combien notre esprit seul peut vite se fourvoyer, et en Église. Qu'est-ce que représente pour elles le fait d'être prêtre? Pourquoi ont-elles le sentiment de pas pouvoir répondre à l'appel du Seigneur dans le rôle qui leur est propre? Il y a parfois des blessures qui peuvent être à l'origine d'un tel désir et parfois un manque de docilité à l'Esprit Saint...j'en sais quelque chose...une blessure de leur feminité comme digne de servir le Seigneur à la même mesure qu'un homme. Je leur souhaite alors de se laisser guérir par le Seigneur et de découvrir toute la grandeur de la mission qui leur est propre en tant que femme et qu'aucun homme ne pourra remplir aussi bien qu'elles..;-)




Je crois aussi que celles et ceux qui souhaitent que les femmes soient ordonnées, font cette demande sur le principe de l'égalité entre l'homme et la femme. Or, l'homme ordonné n'est pas supérieur et inversement la femme qui ne l'est pas n'est pas inférieur dans sa consécration à Dieu par rapport à celle de l'homme.


Homme et femme sont effectivement égaux mais ils ne sont pas identiques, ils n'ont donc pas les mêmes appels ni les mêmes rôles à remplir dans la vie de l'Église. La différence entre leurs rôles et leurs appels respectifs n'implique pas l'infériorité ou la supériorité de l'un par rapport à l'autre, mais la complémentarité.

Je crois qu'il faut voir le rôle de l'homme en tant que prêtre avec un regard nouveau afin de ne plus "supérioriser" son appel, ce qui ferait inévitablement retomber ce sentiment d'infériorité de ces femmes qui voudraient avoir accés au rôle propre à l'homme.


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03-07-2005-La Croix
L'ordination des femmes en questions

Geneviève Beney a été «ordonnée prêtre» samedi 2 juillet, un acte condamné par l’Eglise catholique. Régine du Charlat revient pour «La Croix» sur l’ordination des femmes

Régine du Charlat
Religieuse auxiliatrice, théologienne

- La Croix : Comment recevez-vous ce qui s’est passé à Lyon, samedi, à savoir l’« ordination sacerdotale » d’une femme ?

-Régine du Charlat : Savoir si le ministère ordonné est possible ou non pour les femmes est bien une question qui se pose. Mais je crois que la manière avec laquelle on répond à une question est fondamentale. Or, la manière choisie par Geneviève Beney , ce week-end, à Lyon, me semble irrecevable. D’abord, parce qu’on ne se donne pas à soi-même une mission. C’est l’Église qui donne la mission. Une compétence ne tient pas lieu de mission ! Ensuite, on ne peut faire dire à l’Église ce qu’elle ne dit pas. Même si on peut regretter qu’elle se trompe. De ce point de vue, la formule du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, expliquant qu’il n’y a « aucune vérité » dans cet acte me convient bien : il est contradictoire de revendiquer une ordination, c’est-à-dire, littéralement, une mission dans un cadre institutionnel donné, et en même temps de refuser de respecter l’organisation de cette institution.

– Oui, mais dans ce cas précis, pour une femme, c’est de toute façon impossible !

– Un geste qui n’est pas possible du dedans a-t-il une utilité si on le fait de l’extérieur ? Je ne crois pas. Surtout, nous sommes quand même dans une Église où les femmes peuvent accéder à des responsabilités. Les femmes actives dans l’Église sont nombreuses ; on les trouve partout, à des postes importants, engagées avec sérieux. La question de l’inégalité homme-femme n’est pas propre à l’Église, même si elle s’y pose, évidemment. Moi-même, j’ai eu à en souffrir ; j’ai dû patienter ; et je crois pouvoir dire que j’ai obtenu cette reconnaissance d’égalité. Ce qui m’a permis de patienter, c’est que j’ai toujours pensé qu’il était important d’apporter une réponse juste aux situations données.

– Femme ministre, c’est complètement exclu ?

– Tout dépend ce que l’on entend par « ministre ». Le mot ministère signifie service. Je peux dire que j’exerce un ministère, mais qui n’est pas un ministère ordonné. Il existe des milliers de femmes, en France, qui exercent un ministère. Le problème, c’est que le mot est utilisé couramment comme se référant à l’ordination.

– On a cependant le sentiment qu’aujourd’hui la réflexion sur le rôle et la place des femmes dans l’Église est bloquée ?

– Je n’ai pas d’idée sur ce qui serait bien ou pas bien, pour les femmes. Mais je crois qu’il y a aujourd’hui tout un chemin à parcourir, pour se poser la question de manière plus juste, et dépassionnée. D’abord, nous devons retravailler la symbolique du masculin et du féminin dans la Bible. Ainsi, lorsque saint Paul parle des hommes et des femmes (« femmes, soyez soumises… » Ep 5, 22), en réalité, il fait jouer le rapport féminin-masculin pour dire quelque chose du rapport de l’Église au Christ, et non de la situation de la femme par rapport à l’homme. Or, nous nous contentons d’une lecture sociologique. Sans explorer ce que cette symbolique biblique peut comporter comme richesse. La féminité dit quelque chose d’important de la foi, et de notre rapport à Dieu. À partir de là, il faudrait pouvoir sereinement réexplorer l’Écriture et la Tradition. Je plaide pour une relecture dépassionnée. On a quand même le droit de réinterpréter le texte biblique en fonction d’une époque. Mais encore une fois, il faut le faire avec justesse.

– Que répondre, cependant, lorsqu’une femme dit qu’elle se sent « appelée » à la prêtrise ?

– Mais un prêtre ne se décide pas de lui-même à être prêtre. Sans doute met-on trop l’accent, aujourd’hui, sur la dimension personnelle de la vocation. Un évêque, parfois, dit non à un candidat à la prêtrise. On peut se sentir appelé, on peut se proposer au sacerdoce, mais on ne peut « se le donner ». « Je ne fais rien de moi-même », dit le Christ lui-même (Jn, 8).

– De ce fait, l’Église ne donne-t elle pas le sentiment d’écarter les femmes des responsabilités ?

– Aborder la question du sacerdoce des femmes à partir de l’accès aux responsabilités, c’est confondre les plans. Le prêtre n’est pas celui qui décide de tout. Ce n’est pas un chef d’entreprise. Le ministère ne se définit pas par le pouvoir de décision, il est d’ordre sacramentel. C’est un signe destiné à signifier la présence du Christ. Si les femmes étaient ordonnées un jour, elles n’en acquerraient ni plus ni moins de pouvoir de décision. Je ne suis pas contre le pouvoir, mais ce n’est pas la définition du ministère.

– Refuser ce droit aux femmes, paraît « inaudible » dans notre société…

– Le ministère n’est pas un droit, c’est une mission ! Bien sûr qu’il existe encore un problème pour les femmes, et leur reconnaissance dans l’Église. Mais en ne posant que la question des « femmes prêtres », on isole un signe de l’ensemble. On ignore les cohérences internes à l’Église. Encore une fois, beaucoup de femmes, dans l’Église, sont en situation de responsabilité. Il est vrai que la télévision se contente trop souvent de renvoyer, comme image de l’Église, celle d’évêques place Saint-Pierre. Pourquoi ne parle-t-on pas des femmes à l’œuvre dans l’Église ? Mais cela, sans doute, ce n’est pas médiatique…

Propos recueillis par Isabelle de GAULMYN

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