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Posté : 29 mai 2006 09:33
par medico
merci a notre historien
Histoire de la religion Catholique 39...
Posté : 29 mai 2006 17:20
par Rene
Cependant pour l'emporter définitivement, ne fallait-il pas gagner les occidentaux, et surtout l'évêque de Rome.
Le pape fut amené à Sirmium. Il semble bien qu'il se rallia à la condamnation de ceux qui se servaient du consubstantiel pour introduire le Sabellianisme ; par contre, de Basile et de son groupe, il réclama, come gage, l'anathème contre ceux qui disent que le Fils n'est pas semblable au Père quant à la substance et en tout.
A peu près au même moment, Hilaire de Poitiers, patronait une attitude analogue et par cette tactique on espérait rallier toutes les bonnes volontés.
Excès d'optimiste à coup sûr. De ce qu'un homoosien comme Hilaire soit d'accord avec un homéousien comme Basile d'Ancyre pour condamner l'anoméisme, il ne s'ensuit pas que l'anoméisme soit tout l'arianisme, et que les homéousiens ne soient pas un peu ariens.
Il n'eût donc pas fallu sacrifier l'homoosious, seul terme assez précis pour enlever tout échappatoire à l'hérésie.
L'accueil enthousiaste que fit paraître à son retour la population romaine prouve qu'il n'a pas failli.
Ajoutons que sa conduite répond de son orthodoxie.
Histoire de la religion Catholique 39...
Posté : 02 juin 2006 12:02
par Rene
LES DÉFENSEURS DE L'ORTHODOXIE
Durant cette période de crise, le
catholicisme trouva des défenseurs en
Orient,
saint Athanase ; en
Occident, saint Hilaire de Poitiers, Lucifer de Cagliari.
Forcé de s'exiler au désert en 357,
Athanase ne resta pas inactif ; les quatre ans qu'il passa dans la solitude marquent le point saillant de son apostolat doctrinal ; à cette époque se rattachent ses grandes oeuvres polémiques :
L'Ad Constantium, le De Fuga sua et l'Historia Arianorum composée pour les moines.
Adressée à
l'empereur, en réalité destinée à toute la
chrétienté l'Apologia ad Constantium est un plaidoyer hardi ou
Athanase multiplie les affirmations de son loyalisme, et ou il stigmatise les procédés des
Ariens d'Alexandrie qui sont allés jusqu'à faire fouetter dans les
heretaria les
vierges consacrées.
Dans
l'Apologia de fuga sua,
Athanase réfute un nouveau reproche. Écrits au plus fort de la lutte (357-358), ces écrits nous font connaître la qualité des agents de l'
arianisme, et leurs procédés.
L'Historia Arianorum est la pièce maîtresse de cette littérature de protestation ;
Athanase ne craint plus de s'en prendre à
l'empereur Constance lui-même qu'il appelle
l'Antéchrist.
C'est durant son exil de 357 qu'
Athanase fit paraître son ouvrage capital :
Orationes I-III contra Arianos
Dans cet ouvrage, il y défend la définition de
Nicée contre les
Ariens ; le
premier et le deuxième discours répondent aux objections ; dans le troisième, Athanase montre comment le
Fils et le Père sont un, non pas moralement, mais physiquement ; il y établit aussi la distinction fondamentale existant entre
l'humanité et la divinité du Christ ; distinction qui réfute les objections
ariennes. Non seulement le fond de l'
arianisme, mais le principe des erreurs christologiques du V siècle se trouvent là réfutés.
Il faut rattacher à cette oeuvre les quatres lettres à
Sérapion sur le
Saint-Esprit.
Toujours à la même époque, vers 359,
Athanase composait le
De synodis, traité qu'il aurait pu intituler :'' Des variations de
l'Église arienne'' ou il reproduit les multiples professions
ariennes, y opposant la foi indéfectible de
Nicée.
Tandis qu'
Arius basait sa théorie du
Logos sur une conception erronnée de la
création,
Athanase part de l'idée de
rédemption. Celle-ci n'est, raisonne-t'il, que notre élévation à la
filiation divine ; or une telle élévation ne semble possible que si le
Verbe est réellement Dieu.
:
''Si le verbe dit-il, était lui aussi par participation, il ne pourrait pas diviniser les autres puisque lui-même serait divinisé''
Athanase appuie ces assertions sur le procédé
scripturaire ; il oppose à la
philosophie arienne les témoignages de l'Écriture en faveur de la
consubstantialité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Athanase
Histoire de la religion Catholique 39...
Posté : 06 juin 2006 14:49
par Rene
LES DÉFENSEURS DE L'ORTHODOXIE suite
À la même époque, paraît
saint Hilaire.
Né à
Poitiers, converti très jeune par la lecture de la
Bible, il possède comme
Athanase les qualités de l'homme d'action. Cependant ses procédés sont différents ; connaissant la
sophistique arienne, il veut la réfuter sur son propre terrain ; aussi pénètre-t'il plus avant qu'
Athanase dans les questions
dogmatiques.
Relégué par
Constance en
Phrygie, il en profita pour composer ses deux oeuvres principales :
Le De Trinitate et le De synodis.
Le
De Trinitate en 12 livres est un traité de la divinité du
Fils ; peut-être la
théologie nicéenne n'a t'elle rien donné de plus profond.
Dans le
De Synodis,
Hilaire se propose lui aussi, de renseigner
l'épiscopat occidental sur les vicissitudes des
synodes et
formulaires ariens ; puis dans une seconde partie, il essaie de ramener à l'
orthodoxie le parti
Lorsque s'établit la suprématie
homéenne, il ne craignit pas de protester dans plusieurs requêtes à l'
empereur (360)
Son
Placet ad Constantium lui valut seulement, au titre de perturbateur de l'
Orient, son renvoi en
Gaule. Il y organisa la défense contre
l'arianisme, qui fut condamné dans plusieurs
conciles provinciaux, entre autres celui de
Paris (361)
Il voulut ensuite, de concert avec
Eusèbe de Berceil, épurer l'
Italie ; il eut, à
Milan, une
conférence contradictoire avec
l'évêque semi-arien Auxence, qui le chassa de son territoire.
Il termina sa vie à
Poitiers, aprés avoir écrit un
Tractatus super psalmos et un Liber mysteriorum, explication des
figures messianiques de l'Ancien Testament.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hilaire_de_Poitiers
Histoire de la religion Catholique 39 fin
Posté : 14 juin 2006 08:55
par Rene
Parmi les adversaires occidentaux de l'arianisme, citons l'Africain Marius Victorinus, paien converti qui écrivit un traité de la Génération du Verbe, quatre livres contre Arius (359), et l'opuscule De homoousio recipiendo (360)
Victorin a formé à l'usage de l'Occident latin, une nouvelle langue philosophique qui devait être d'un grand secours pour les logiciens et les métaphysiciens du moyen-âge.
Ainsi défendue, l'orthodoxie résistait.
Au contraire, le parti homéen ne gardait quelque cohésion que par l'influence de l'empereur.
Constance mort, on le vit se scinder nettement ; d'une part, les anoméens groupés autour d'Aetius, d'autre part, les ariens mitigés sous les ordres d'Eudoxe, évêque de Constantinople.
Histoire de la religion Catholique 40
Posté : 20 juin 2006 07:35
par Rene
Le nouvel empereur, Justin l'Apostat, rapella les évêques exilés.
Anathase et Eusèbe de Verceil réunirent , en 362, un synode d'Alexandrie qui décida le retour à l'orthodoxie.
Bientôt, d'autres conciles pacificateurs se tinrent un peu partout ; en Gaule, en Espagne, en Grèce.
L'Occident presque entier répudia l'arianisme; en Orient, d'anciens homoiousiens adhéraient à la foi de Nicée, entre autres saint Cyrille de Jérusalem.
L'arianisme, était dès lors frappé à mort ; l'habilité des grands Cappadociens acheva sa ruine.
Constance n'avait pas oublié le paganisme. La législation du temps semble indiquer la supression du culte des dieux ; une loi de 341 dit :'' Que la supertition cesse, que la folie des sacrifices soit abolie'', une autre de 351 ordonne la fermeture des temples.
Mais cette politique de Constance, si contraire à l'Édit de Milan, n'entama pas le paganisme là ou il se sentait fort, précipita sa chute là seulement ou il tombait de lui-même, sema dans les âmes paiennes des germes de colère qui écloreront sous Julien, et ainsi, dans l'ensemble, retarda plus qu'elle n'avança la ruine inévitable de l'ancien culte.
Posté : 20 juin 2006 10:09
par misty38
error
Tolliac
Posté : 21 juin 2006 07:37
par Rene
Sur ce forum, je ne fais pas de dialectique, si vous voulez discuter d'histoire, je serai heureux d'intervenir !
Le message de "dialectique" en question a été supprimé; l'utilisateur a été averti - LdL
Histoire de la religion Catholique 40 ...
Posté : 24 juin 2006 16:17
par Rene
C'est l'éducation reçue de ses professeurs qui fit tomber le nouvel
empereur Julien dans le paganisme.
Tandis
qu'Eusèbe de Nicodémie était chargé de son éducation religieuse, son précepteur
Mardonius travaillait à en faire un
helléniste, les doctrines
néoplatoniciennes enseignées dans les universités qu'il fréquenta ensuite, complétèrent son éducation.
À peine arrivé au pouvoir,
Julien s'appliqua à remettre en honneur le
culte des dieux .
Il veut réorganiser le
clergé paien et le former exemplaire. Voici qu'il institue une
hiérarchie : le
grand prêtre de chaque province fait figure de
métropolitain sous la haute direction d'une sorte de
souverin pontife qui n'est autre que
lui-même.
IL se propose d'établir des écoles de
théologie paiennes, d'instituer une
liturgie paienne, avec tout un
système pénitentiel.
Julien s'applique à copier
l'âme du christianisme en suscitant une
charité paienne qui contruirait des
hôpitaux, et viendrait au secours des
pauvres.
Malheureusement
Julien faisait appel à une
vertu et à un
dévouement illusoires car certains des nouveaux
prêtres et
aruspices du
paganisme étaient des échappés de la
prison et du bagne qui devinrent entourés des plus grands honneurs.
Julien esseya de susciter des
apostasies en promettant charges et honneurs aux
renégats, il esseya de convertir par des discussions les
chrétiens de marque.
Parmi les
réfractaires à ces habilités on remarquait
trois officiers :
Jovien, Valentinien et Valens, les futurs empereur.
D'autre part,
Julien inaugurait une politique
d'intolérance légale :rétablissement du
paganisme dans sa place de
religion officielle, obligation pour tous les
magistrats de sacrifier aux
dieux, supression de l'exemption des
charges municipales en faveur du
clergé chrétien, confiscation des
richesses d'église pour idemniser le
clergé paien frappé sous les règnes précédents.
Il publia un édit interdisant aux
maîtres chrétiens de professer la
littérature paiennes ; son but était de faire retomber les
chrétiens dans les rangs des
illétrés et des barbares.
Julien essais de faire recontruire
le Temple de Jérusalem, mais un
feu souterrain empêche tout travail de se poursuivre.
Julien fait aussi rentrer les
exilés, ariens et anti-ariens, afin qu'ils
s'entre-déchirent ; cet espoir déçu, il protège l'
anoméen Aetius et bannit saint
Athanase.
IL encourage le
mouvement paien populaire par sa nonchalence à en réprimer les abus ; parfois, il persécute lui-même mais sous un prétexte légal ; ainsi des
soldats chrétiens furent-ils
martyrisés sous l'inculpation de
rébellion.
Sans doute y eut-il des
apostasies, mais les résistances furent nombreuses ;
Julien périt cependant au cours d'une expédition contre les
Perses.
Élu à la hâte, au milieu des désastres de la retraite de
Perse, Jovian n'eut qu'un mot à dire pour que les soldats revinrent au christianisme.
De tous côtés, les
apostats demandèrent à faire pénitence.
Un édit rétablit simplement la
liberté religieuses. Cela suffit pour remettre les choses dans l'état ou les avait placées
Constantin, le
paganisme cessant d'être la
religion officielle, mais demeurait une
religion permise, le
christianisme redevenant la
religion de l'empereur, de la majorité de ses
sujets et s'acheminait à être celle de
l'État.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Empereur_Julien
Histoire de la religion Catholique 40 ...
Posté : 27 juin 2006 16:15
par Rene
Après la mort de Julien le péril arien reparaît. A l'empereur Jovien succéda bientôt Valentinien, également orthodoxe ; mais il s'adjoignit, pour l'Orient, son frère Valens, qui renouvela la politique de Constance.
En 365, Valens ordonne un édit général de bannissement contre les évêques jadis exilés ; frappant à la fois catholiques et ariens. il atteignit les titulaires des principaux sièges ; à Alexandrie, Athanase ; à Antioche, Mélèce ; à Constantinople, Evagrius.
Une génération d'écrivains s'est levée qui se propose avant tout d'opérer la conciliation ; ce sont les Cappadociens, saint Basile, saint Grégoire de Nazianze, saint Grégoire de Nysse.
Il y a deux façons de présenter le dogme trinitaire, selon que l'on met au premier plan l'unité de substance ou la trinité des personnes.
C'est la seconde position que prenaient les Cappadociens. Avec saint Basile, ils disaient:'' il y a un Père, un Fils et un Saint-Esprit, lesquels ont la même substance ; tandis que les Nicéens, influencés par les Pères latins, avaient dit :'' il n'y a pas de substance divine concrète du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Simple différence de point de vue commandée par les circonstances ; à Nicée il fallait se poser en adversaire d'Arius, donner une formule nettement anti-subordinatienne, et donc insister sur l'unité de substance, maintenant, au contraire, si l'on voulait ramener les hétérodoxes, il fallait déjouer les soupçons de sabellianisme, et donc poser d'abord la trinité des personnes, en laissant l'unité de nature au second plan. Une telle position reste parfaitement orthodoxe.
En même temps, les Cappadociens trouvaient une terminologie appropriée.
À propos de l'homoousios, l'une des raisons de mésentente venait de l'imprécision du terme nature, que certains confondaient avec le terme personne; cette équivoque pouvait transformer homoousios en une formule ultra sabellienne, et lui faire signifier: il n'y a qu'une personne.
Basile et son équipe purent mettre en avant une formule d'entente: trois personnes, mais substance unique.
Ainsi enlevait-on aux hétérodoxes tout prétexte de discuter indéfiniment sur des termes mal définis.
Sujet du message: Histoire de la religion Catholique 40...
Posté : 06 juil. 2006 07:55
par Rene
Né à
Césaré de Cappadoce,
saint Basile (329-379), étudia à
Athène avec
Julien l'Apostat et saint Grégoire de Nazianze ; après un pélerinage monastique en
Egypte et en Syrie, il revint dans sa patrie, ou il établit, sur les bords de l'
Iris, une petite communauté de moines.
Ordonné prêtre par
l'archevêque de Césarée en 364, il lui succéda dès 370.
Ses deux principaux écrits dogmatiques sont: le
traité contre Eunomius, ou il réfute en trois livres l'
Apologétique de cet écrivain
arien, et son traité sur le
Saint Esprit, ou il combat les
pneumatomaques.
Il y a également ses
homélies, dont les plus célèbres furent celles sur l'
Hexameron, explication littérale des oeuvres des cinq premiers jours de la création.
Homme énergique, esprit pratique,
Basile fut un romain parmi les
Grecs.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Basi ... sar%C3%A9e
Histoire de la religion Catholique 40...
Posté : 07 juil. 2006 07:30
par Rene
Au contraire de
Basile , son ami
Grégoire de Nazianze (330-390) était un âme très délicate, impressionnable et un peu versatile , faite davantage pour la contemplation que pour l'action. Il vécut un moment avec
saint Basile sur les bords de l'
Iris.
Il fut forcé de partager avec son
père , le vieil
évêque de Nazianze, l'administration d'un
diocèse ; sacré
évêque de Sasime en 372, par
saint Basile, il refusa de s'y rendre et, à la mort de son
père, se retira dans la solitude à
Séleucie d'Isaurie.
Rappelé, en 379, à la vie active par les instances des
catholiques de Constantinople, élu
évêque de cette
ville lors du deuxième
concile général, il donnera bientôt sa démission pour se retirer à
Nazianze.
Mais son passage à
Constantinople avait été marqué par ses fameux
Discours théologiques (XXVII-XXXI).
Orateur éloquent, et peut-être trop pompeux, il a laissé des
Oraisons funèbres devenus classiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire_de_Nazianze
Histoire de la religion Catholique 40
Posté : 10 juil. 2006 07:43
par Rene
Saint Grégoire de Nysse, frère cadet de
saint Basile, est surtout un penseur et un philosophe dont les idées sont teintées de
néoplatonisme.
A la suite de son frère, il écrivit un traité contre
Eunomius en douze livres.
Citons sa
Grande Catéchèse (
oratio catechica magna) , exposé de la doctrine catholique concernant
la foi, la trinité, l'incarnation, la rédemption et les sacrements.
On a caractérisé les
trois cappadociens en disant que
Basile était le bras qui agit,
Grégoire de Nazianze la bouche qui parle,
Grégoire de Nysse la tête qui pense.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Gr%C ... e_de_Nysse
Histoire de la religion Catholique 41
Posté : 17 juil. 2006 10:20
par Rene
L'essais de conciliation dogmatique des Cappadociens fut entravé par le zèle de plusieurs.
Quelles conditions devaient être faites aux hérétiques repentants ?
Les recevraient-on à la communion ou bien imposerait-on une pénitence?
Dès le concile d'Alexandrie de 362 les modérés l'emportèrent.
Il fut décidé qu'on demanderait seulement aux hérétiques d'anathématiser la doctrine arienne et d'accepter le Nicaenum.
Malheureusement, il subsista un parti d'irréductibles conduits par Lucifer de Calaris
Les titres de certains de ses ouvrages dévoilent son intransigeance : pas d'accord avec les hérétiques, pas de pitié pour les ennemis de Dieu.
Autour de lui s'agitait tout un groupe que l'on appela les Lucifériens, tels Grégoire d'Eliberis et le diacre Hilaire.
Histoire de la religion Catholique 41...
Posté : 24 juil. 2006 08:38
par Rene
A
Antioche (ancienne capitale de l'
arianisme), s'ouvrait une ère de dissentions ; dès 330, l'évêque
Eustathe y avait été déposé sous l'accusation de
sabellianisme, grâce aux agissements des
eusébiens qui se vengeaient de son zèle à défendre le
Nicaenum.
Les
eustathiens refusèrent de reconnaître les
évêques ariens , puis
Mélèce, prélat
semi-arien, mais passé à l'
orthodoxie et que
Constance avait exilé (360)
Les
eustathiens lui opposèrent le prêtre
Paulin, que
Lucifer de Caliari leur désigna pour
évêque ; ils se virent appuyés par
Alexandrie, et aussi, en définitive, par
Rome.
On vit
Paulin et Mélèce nommer des titulaires rivaux à tous les sièges épiscopaux ; ainsi rayonna ce
schisme d'Antioche, qui cessa en partie sous l'épiscopat d
'Alexandrie, en 417, mais qui ne disparut complètement qu'à la fin de V siècle, lorsque les reliques de
saint Eustathe furent apportés à
Antioche au temps de l'évêque
Calendion.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9l%C ... 27Antioche
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Eustathe