Posté : 07 sept. 2005 09:50
Salut,
Comme mes connaissances en la matière sont assez embryonnaires [sic], j'ai écrit à un ami qui n'a pas tardé à me donner la réponse que je cherchais. Voici ce qu'il m'a écrit:
- Elle n'a pas à précipiter la mort de son bébé ni à l'aide de la méthotrexate, ni par salpingostomie, qui dans les deux cas constituent des avortements "directs" et gravement contraire à la charité et à la volonté aimante de Dieu.
- Dans son cas, la salpingectomie non plus n'est pas une solution, car cette opération, à moins que je me trompe, provoquerait directement la mort du bébé. La salpingectomie est permise dans l'Église dans la mesure ou elle ne cause pas la mort directe du bébé d'une grossesse ectopique de ce type, par exemple, si elle avait le cancer d'un ovaire ce serait correct d'ôter la trompe au complet si besoin.
- Lorsque la vie de la maman sera en danger à cause de la rupture de sa trompe de Fallope, les médecins auront comme devoir d'essayer dans la mesure du possible de sauver ET la mère ET le bébé. Puisque le bébé sera probablement encore trop jeune pour être sauvé selon les moyens techniques d'aujourd'hui, la mort du bébé ne sera pas considérée comme un avortement, car il s'agira alors de la conséquence d'une opération nécessaire pour sauver la vie de la maman, mais qui ne visait pas la mise à mort du bébé. La mort du bébé sera alors considérée comme accidentelle (au sens philosophique du terme et non au sens populaire, tout comme la couleur rouge est un accident pour telle voiture).
J'espère bien que ceci saura répondre à ton dilemme.
Pie XII - Vie de la mère, vie de l'enfant - 1 sur 3
Pie XII - Vie de la mère, vie de l'enfant - 2 sur 3
Pie XII - Vie de la mère, vie de l'enfant - 3 sur 3
Si la résolution de votre écran rend mal les proportions de ces textes, il est préférable de simplement les sauvegarder pour les ouvrir à partir de votre ordinateur, qui fera le réajustement nécessaire (du moins sous Windows XP).
Comme mes connaissances en la matière sont assez embryonnaires [sic], j'ai écrit à un ami qui n'a pas tardé à me donner la réponse que je cherchais. Voici ce qu'il m'a écrit:
- Elle n'a pas à précipiter la mort de son bébé ni à l'aide de la méthotrexate, ni par salpingostomie, qui dans les deux cas constituent des avortements "directs" et gravement contraire à la charité et à la volonté aimante de Dieu.
- Dans son cas, la salpingectomie non plus n'est pas une solution, car cette opération, à moins que je me trompe, provoquerait directement la mort du bébé. La salpingectomie est permise dans l'Église dans la mesure ou elle ne cause pas la mort directe du bébé d'une grossesse ectopique de ce type, par exemple, si elle avait le cancer d'un ovaire ce serait correct d'ôter la trompe au complet si besoin.
- Lorsque la vie de la maman sera en danger à cause de la rupture de sa trompe de Fallope, les médecins auront comme devoir d'essayer dans la mesure du possible de sauver ET la mère ET le bébé. Puisque le bébé sera probablement encore trop jeune pour être sauvé selon les moyens techniques d'aujourd'hui, la mort du bébé ne sera pas considérée comme un avortement, car il s'agira alors de la conséquence d'une opération nécessaire pour sauver la vie de la maman, mais qui ne visait pas la mise à mort du bébé. La mort du bébé sera alors considérée comme accidentelle (au sens philosophique du terme et non au sens populaire, tout comme la couleur rouge est un accident pour telle voiture).
J'espère bien que ceci saura répondre à ton dilemme.
Pie XII - Vie de la mère, vie de l'enfant - 1 sur 3
Pie XII - Vie de la mère, vie de l'enfant - 2 sur 3
Pie XII - Vie de la mère, vie de l'enfant - 3 sur 3
Si la résolution de votre écran rend mal les proportions de ces textes, il est préférable de simplement les sauvegarder pour les ouvrir à partir de votre ordinateur, qui fera le réajustement nécessaire (du moins sous Windows XP).