Ecrit le 21 janv. 2006 04:43
Clotilde a écrit :
Bonjour Abuzin,
pourrais-tu préciser par rapport à quoi tu apportes cet extrait? Est-ce par rapport aux conciles du X et XI siècles qui établissent le barème de la ventes des indulgences..?
Cela dit, je note déjà ceci: l'extirpation de la simonie
@+
Clotilde
Il y a une chose que Clotilde n'a pas encore appris c'est qu'a force d'exiger quelque chose on fini par l'avoir et ce qu'on a obtenu n'est pas toujours ce qu'on avait espere.
Le bareme des indulgence est un fait historique.
L'ignorer, pretendre qu'il n'a jamais existe est ridicule. Cette information est quelque part, et va finir par sortir.
Accuser quelqu'un de ne pas etre capable de la produire c'est s'exposer au ridicule.
La seule chose dont je suis coupable c'est de n'avoir pas acces aux archives historiques.
Mais c'est juste une question de patience.
Et quand on cherche, on trouve
Hubert Jedin - Theologien Catholique Allemand auteur de "Les conciles Oecumeniques" paru aux editions du Cerf [Pour ceux qui ne le savent pas, les editions du cerf est une des principales maison d'edition catholique en France]
«La justification théologique de l'indulgence succéda à sa pratique. Le canoniste Huguccio (1210) fut le premier à présenter l'indulgence comme étant un acte juridictionnel réalisé devant Dieu relativement aux peines du péché. Depuis Hugues de Saint-Cher en 1230, la question de savoir où la pénitence remise trouve sa compensation a trouvé une réponse dans la doctrine du ‘thesaurus ecclesiae' (trésor de grâce de l'Église), dont l'Église a le droit de disposer. Plus on dérivait sa capacité d'action du trésor de l'Église, plus l'indulgence devenait une réserve à la disposition du pape, qui seul détient le pouvoir de disposer de ce trésor [...].
Jedin, Handbuch der Kirchengeschichte, Herder, vol. IV, p. 45
«C'est ainsi que le bas moyen âge entraîna une accumulation des indulgences parallèlement à une diminution constante des Oeuvres d'indulgence, ainsi qu'une exploitation fiscale (par l'Etat) sans scrupules des indulgences. L'indulgence pour les morts donna particulièrement lieu à cette pratique. Dès le XIIIe siècle, les théologiens et les canonistes avaient enseigné que l'indulgence était applicable aux défunts […]»[2]
1 Jedin, Handbuch der Kirchengeschichte, Herder, vol. IV, p. 45
Tout ce qui reste a Clotilde c'est de contester les dire de Hubert Jedin.