Fatima expliqué

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Nickie

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Fatima expliqué

Ecrit le 12 avr. 2004 08:00

Message par Nickie »

Je vous soumet comme étude deux lecture se rapportant sur le mystère de l'apparition de la Vierge Marie aux trois enfants innocents de Fatima au Portugal. Puisque l'aînée des trois s'est fait soeur cloitrée et vie encore de nos jours. Elle ne parle évidemment pas mais communique par écrit par l'intermédiaire d'un prêtre qui se sommet aux interviews des journalistes des médias, et qui, se rend lui-même à Rome pour fin de communications.

Ce sujet est encore d'apropos de nos jours vu la grande dévotion à la Vierge et l'intéret démontré à Lucie elle-même. Libre à vous ensuite dans ouvrir un débat et une discution!



- Fatima devant l'Église et le monde - Allocution de S. Ém. le cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne.

- Notre-Dame du Rosaire de Fatima
Premier ouvrage canadien consacré à Notre-Dame de Fatima, écrit en 1945, mais combien d'actualité et combien prophétique !


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Le cinquantenaire des apparitions de Fatima



A propos du secret de Fatima


Allocution de S. Ém. le cardinal Ottaviani


Le 11 février 1967 a été célébré à Rome, à l'Antonianum, le cinquantième anniversaire des apparitions de Fatima. Voici l'allocution qui a été prononcée en cette circonstance par le cardinal Ottaviani, propréfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (1).
.
S'il s'agit d'un secret, comment pourrais-je le révéler ?
De toute façon, je traiterai de quelques questions qui ont trait au "secret de Fatima".
La première fois que j'ai été à Fatima, c'était en 1955.
Pendant que je gravissais la pente qui devait me conduire à la Cova da Iria, j'étais déjà édifié par la piété, par l'esprit de sacrifice et de prière dont tant d'enfants du peuple faisaient preuve en gravissant cette pente, emportant la nourriture et tout ce dont ils avaient besoin pour passer la nuit commémorative de l'événement du 13 octobre 1917.
Quand j'arrivai là-haut, à la Cova da Iris, il me sembla que j'entrais dans la maison de ma Mère, il me sembla entendre ma Mère qui me disait: "Prière, pénitence!"
Toute cette bonne population, des milliers et des milliers de personnes qui passaient la nuit dehors en priant et en chantant, en chantant et en priant, alors que les lueurs de milliers de flambeaux incendiaient la grande place devant la basilique; tous ces gens me donnaient vraiment l'impression qu'ils comprenaient bien l'esprit du message de Fatima. (2)


Les trois messages de Fatima


La Très Sainte Vierge, en posant son pied virginal sur la terre de la Cova da Iria, qu'elle a ainsi sanctifiée, confia trois messages la petite Lucia. L'un concernait les sentiments familiaux les plus intimes de Lucia, la prédiction que son petit frère Francesco et sa petite sœur Giacinta s'envoleraient bientôt pour le ciel. Et la prophétie se réalisa peu de temps après. Dans la basilique qui a été construite sur la Cova da Iria, on voit à droite et à gauche du maître-autel la pierre tombale sous laquelle les restes mortels de Giacinta et de Francesco attendent le jour glorieux de la résurrection, tandis que leurs âmes sont bienheureuses dans le ciel. Quand je demandai à Lucia ce qu'elle voulait que je dise de sa part au Saint-Père, elle eut un sentiment qui m'émut, elle pensa à son petit frère et à sa petite sœur : "Dites au Pape qu'il fasse avancer rapidement la cause de leur béatification."
Espérons que le vœu de Lucia sera exaucé le plus rapidement possible.
Là - disais-je, - dans la Cova da Iria, on se sent comme dans la maison de sa Mère, il nous semble entendre la voix de notre Mère qui nous répète : "Prière et pénitence!"
Le monde a prêté l'oreille au message de Lucia. Dans ce message, il y avait la partie privée, concernant son frère et sa sœur; il y avait la partie concernant le monde entier (il invitait tout le monde à la prière et à la pénitence); et il y avait enfin la troisième partie des choses confiées par la Sainte Vierge. Et ces choses, elle les lui avait confiées non pour elle, non pour le monde - du moins pour l'immédiat, - mais pour le Vicaire du Christ.


Jean XXIII a pris connaissance du secret
et l'a remis dans les archives


Et Lucia a gardé le secret. Elle n'a pas parlé, ce qui ne veut pas dire qu'on n'a pas essayé de la faire parler. Oui, des "secrets de Fatima" circulent qu'on lui attribue. N'en croyez rien! Lucia a gardé le secret.
Et alors, qu'a-t-elle fait pour obéir à la Très Sainte Vierge ? Elle a écrit sur une feuille, en portugais, ce que la Sainte Vierge lui avait demandé de dire au Saint-Père.
Le message ne devait pas être ouvert avant 1960. Je demandai à Lucia : "Pourquoi cette date ?" Et elle me répondit: "Parce qu'alors il apparaîtra mas claro (plus clair)." Ce qui me fait penser que le message était de ton prophétique, parce que précisément les prophéties, comme on le voit dans la Sainte Écriture, sont recouvertes d'un voile de mystère. Elles ne sont généralement pas exprimées en langage manifeste, clair, compréhensible à tout le monde; les exégètes en sont encore aujourd'hui à interpréter les prophéties de l'Ancien Testament. Et que dire, par exemple, des prophéties contenues dans l'Apocalypse ? En 1960 - dit-elle, - le message apparaîtra plus clair.
L'enveloppe contenant le "secret de Fatima" fut remise fermée à l'évêque de Leira et, bien que Lucia ait dit qu'il le pouvait, il ne voulut pas le lire. Il voulut respecter le secret, ne serait-ce que par égard pour le Saint-Père. Il le remit au nonce apostolique, alors Mgr Cento, aujourd'hui cardinal, ici présent, lequel le transmit fidèlement à la Congrégation pour la doctrine de la foi, comme celle-ci le lui avait demandé, pour éviter qu'une chose aussi délicate, destinée à ne pas être donnée en pâture au public, vienne pour une raison quelconque, même fortuite, à tomber entre des mains étrangères. Le secret arriva donc à la Congrégation pour la doctrine de la foi, et - toujours fermé - il fut transmis à Jean XXIII. Le Pape ouvrit l'enveloppe; il lut. Et, bien que le texte soit écrit en portugais, il me dit ensuite qu'il l'avait compris entièrement. Puis il remit lui-même le secret dans une autre enveloppe, la scella et la déposa dans une de ces archives qui sont comme un puits profond, noir, noir, au fond duquel les papiers tombent, et personne ne vit plus rien. Il est donc difficile de dire où se trouve maintenant le "secret de Fatima".


Ce qui importe, c'est le message public
de prière et de pénitence


Cependant, ce qui importe, et ce qui doit importer au monde, c'est ce qui est contenu dans le message public, devenu universel, répandu dans le monde entier et, grâce à Dieu, accueilli avec attention par tout le monde. Maintenant, autre chose est de savoir si le monde l'a mis en pratique selon les désirs de la Très Sainte Vierge, qui nous avait exhortés à la prière et à la pénitence pour éviter les sanctions prévues dans le livre divin de la Providence pour un monde qui correspond si mal aux dons de la grâce du Seigneur.
Vous pouvez imaginer combien de journalistes et combien de bons prêtres, qui avaient le désir d'écrire quelque chose sur le "secret de Fatima", sont venus tenter Lucia, mais elle a été vraiment exemplaire; elle n'a pas parlé. (3)
Ne croyez pas ceux qui disent avoir entendu ceci ou cela de Lucia. Moi qui ai eu la grâce et le don de lire ce qui est le texte du secret - mais je suis secret moi aussi parce que je suis tenu au secret, - je puis dire que tout ce qui circule... (il y a quelques jours, un journal de province parlait du "secret de Fatima" et en donnait le texte). Vous pouvez être bien sûrs que le vrai secret est gardé de telle façon que personne n'y a jeté les yeux. Il ne reste par conséquent rien d'autre à faire que de s'en tenir à ce qui est publié. Le message public de Fatima, voilà ce qui importe. Le secret importe pour le Saint-Père à qui il était destiné. C'est lui qui était le destinataire du secret. Et si le destinataire du secret ne s'est pas décidé à dire: "C'est le moment de le faire connaître au monde!", nous devons nous en tenir à sa sagesse qui a voulu qu'il reste secret.
Mais ce qui importe - comme je le disais, - c'est que nous sachions conformer notre vie, nos actions, nos activités à ce qui est l'esprit du message public, parce que Lucia fut chargée non seulement de transmettre au Pape le message secret, mais encore de faire connaître au monde entier le message public, qui se résume en ces deux mots: "Prière et pénitence !"
Ces deux mots, la Sainte Vierge les avait déjà dits avant à Lourdes. Aujourd'hui, où nous commémorons la fête de l'Apparition de la Très Sainte Vierge à Lourdes, nous devons lier ces deux manifestations de la bonté de Marie qui est descendue du ciel, a posé son pied virginal sur la terre pour la sanctifier et aussi pour l'orienter vers de meilleurs chemins. Nous devons chercher à faire en sorte que par nos actions, nos prières, nos exemples, par toutes les vertus chrétiennes que nous devons pratiquer, spécialement par la prière et par la pénitence, le message de Fatima ait les effets pour lesquels il a été adressé au monde.


Le message de Fatima et l'Église du silence


On a mis en évidence également le rapport du message de Fatima avec les conditions de l'Église en certaines régions où elle sent le poids des persécutions, où on lutte contre la religion.
C'est là le message. Dans le message publié, d'abord il y a aussi le message de l'espérance, de la conversion, et celle-ci peut être hâtée également par les prières de tous ceux qui ont de la dévotion pour Notre-Dame de Fatima.
Oui, en ce jour où nous célébrons une fête mariale, celle de l'Apparition de Lourdes, nous devons nous tourner vers l'Immaculée, apparue à Fatima comme à Lourdes, pour quelle donne au monde la consolation de voir réalisés les vœux qui sont dans le cœur, dans l'esprit, dans les prières, dans l'âme de tout chrétien.
Il est bien vrai que la persécution existe toujours; il y a encore des pays qui sont sous le talon du persécuteur, du despote; il y a des régions exterminées, semées d'échafauds, de croix, de prisons - des prisons qui sont sanctifiées par tant de martyrs, - mais nous devons espérer (4).
Déjà certains signes, l'aube de situations nouvelles, pourrait-on dire commencent à se dessiner. Peut-être suis-je optimiste, mais il me semble que la Très Sainte Vierge nous inspire d'avoir confiance. Si elle est descendue du ciel, si elle a sanctifié de son pied virginal la terre de France et du Portugal, comme également tant d'autres terres où elle est descendue et apparue, elle l'a fait aussi pour nous encourager.
Il est cependant vrai, comme on le voit dans tant de prophéties -- parce que j'imagine que le message de Fatima a un ton de prophétie, puisque Lucia a dit qu'en 1960 il paraîtrait plus clair, - qu'il y a là un signe qui est comme voilé, ce n'est pas un langage qui est tout à fait manifeste et clair. Nous espérons donc, comme je le disais, que les signes qui ont été donnés soient conformes à cette espérance que l'on peut retirer du message de Fatima. La Vierge est certes apparue également pour nous dire que nous devrons peut-être souffrir - comme du reste elle avait prédit les souffrances de la guerre dont nous avons tous été témoins et victimes, - mais elle est aussi venue dans le monde pour nous donner de l'espérance.
Elle est la Mère de la confiance. Tous, nous savons l'invoquer comme "le motif de notre espérance et de notre confiance". Eh bien, puisqu'elle nous donne cette espérance, prions pour qu'elle nous obtienne ce que tous désirent, ce que tous ont à cœur: que
vienne le règne du Christ, dans la paix du Christ.
Il y a déjà dans certains pays des signes révélateurs qui sont comme des indices d'évolution, comme des indices de succès de cet œcuménisme qui toujours davantage rapproche fraternellement les peuples, également ceux qui ne sont pas catholiques mais sont fiers à juste titre de porter le nom de chrétiens. Parmi ces signes, il y a la façon dont est accueilli tout ce que le Pape fait pour la paix. Je garderai naturellement la réserve qui s'impose, mais hier précisément, on me parlait de nouvelles démarches qui ont été faites ces jours derniers pour faciliter la solution du conflit vietnamien. Si donc tant de signes nous sont donnés qui nous permettent d'espérer qu'en ce cinquantenaire des événements de Fatima la Sainte Vierge manifestera de quelque façon sa complaisance pour ses enfants, donnera quelque espérance
nouvelle au monde chrétien, nous devons dire : accueillons ce présage de la Sainte Vierge; hâtons l'événement par nos prières.
Puisions-nous alors écouter ce que la Sainte Vierge nous dit depuis Fatima: levez
vos têtes, parce que votre rédemption approche.
Et notre réponse jaillir comme un cri :
Fiat! Fiat!

(1) Nous avons traduit ce discours d'après l'enregistrement au magnétophone du discours du cardinal. Un texte écrit avait été remis à la presse (beaucoup plus court), mais le cardinal Ottaviani, dont la vue est très faible, a parlé sans texte, de sorte que le texte prononcé est sensiblement différent du texte écrit. Nous indiquons en note quelques passages du texte écrit qui ne se retrouvent pas dans le texte prononcé.
Les sous-titres sont de notre rédaction.

(2) Nous lisons dans le texte écrit: "Cette immense foule en prière ne demandait pas à connaître le mystérieux secret de Fatima. Elle était déjà en possession du secret le plus essentiel, celui qui est gravé dans l'âme de quiconque lit attentivement l'Évangile: le secret de l'échelle du ciel, dont les degrés s'appellent prière et pénitence."

(3) Texte écrit: "On a dû défendre la voyante, devenue religieuse, et la soustraire à la curiosité du monde dans un monastère de carmélites à Coimbre où, plus que la dévotion, la curiosité de nombreux profanes a cherché à tirer d'elle quelques paroles. Malgré la réserve de Lucia, ces curieux, avides des choses mystérieuses, ont cru pouvoir faire des déductions, de sorte que ça et là ont été publiés des textes apocryphes du secret de Fatima transformé en légende. La Congrégation pour la doctrine de la foi a dû interdire aux profanes et aux curieux l'accès du couvent de Coimbre où Lucia prie, se souvient, médite, mais ne parle pas. On a même créé une Armée bleue qui donne une interprétation et un ton spéciaux au mystère du secret, c'est-à-dire à une chose qu'on ne peut pas interpréter parce qu'on ne la connaît pas.

Dans sa conférence de presse hebdomadaire, le 23 février, Mgr Vallainc a déclaré que si, à la dernière heure, le cardinal Ottaviani s'est décidé à ne pas nommer l'Armée bleue, c'est qu'il craignait que cette mention ne fût interprétée par un public peu sensible aux nuances, comme un blâme des activités de l'Armée bleue, contrairement à l'intention de la Congrégation pour la doctrine de la foi, (La Croix, 26-27 février 1967)

(4) On lit dans le texte écrit : " On a beaucoup parlé de liens entre le secret de Fatima et la situation redoutable et angoissante de l'Église dans de nombreuses régions du monde où l'enfer a déchaîné son ire contre tout ce qui est saint et divin, et où le persécuteur - même s'il prend les gants de la diplomatie et emploie le langage mielleux de la paix - essaie d'étendre sur le monde entier une domination qu'il exerce déjà sur des territoires immenses, semés de croix, d'échafauds et de prisons sanctifiées par tant de martyrs.
"Mais la confiance dont est inspiré le message de Fatima, également dans la partie publique, nous fait scruter, en cette deuxième partie des années 1960, dans un serein abandon à la Providence, les premiers indices - bien qu'encore nébuleux - d'une future instauration des choses du monde dans la paix et le royaume du Christ."


***********



Fatima devant l'Église
et le monde



Allocution de S. Ém. le cardinal Cerejeira
patriarche de Lisbonne (1)



1. Le fait de Fatima


Fatima est une chose sérieuse. Elle est là, au vu de tout le monde, depuis cinquante ans. C'est un fait tangible, public, permanent. On ne peut nier sérieusement que Fatima ait été pour beaucoup de gens une source de santé pour le corps et un foyer de lumière, de paix et de rénovation pour l'âme, plus qu'aucune science ou philosophie ne peut l'être pour l'homme. La multitude de ceux qui, dévots ou curieux, accourent à Fatima s'accroît constamment, et déjà, de tous les points du monde, les mains se tendent vers l'autel de Fatima.
La foi a rayonné de Fatima sur tout le Portugal, comme si en ce lieu avait été allumé un foyer divin, en une splendide rénovation religieuse, en un cantique triomphal d'espérance, en un pouvoir enthousiaste d'exaltation spirituelle.
Non, Fatima n'est pas l'exploitation ecclésiastique de l'ignorance superstitieuse; Fatima est une source de lumière et de grâce que la Vierge Immaculée a fait jaillir au cœur du Portugal.
En présence de cette résonance éclatante du surnaturel qui s'est fait entendre, il y a un demi-siècle, de Fatima, avec une insistance inquiétante, aux oreilles distraites de ceux qui ne savent pas ou qui ne veulent pas croire, on peut comprendre l'attitude de ceux qui, comme des aveugles qui sentent, sans la voir, la chaleur du soleil, disent avec Hamlet: "Il est plus de choses dans le ciel, plus de choses sur la terre que n'en rêve ta vaine philosophie." Ce qui n'est pas permis, je ne dirai pas à tout esprit droit, mais même à tout esprit critique, c'est de voir de la superstition là où il n'y a que la religion la plus authentique; de voir une crédulité obscurantiste là où il n'y a que claire intuition de la foi; de voir une exploitation cléricale là où il n'y a que la divine transfiguration des consciences. Dogmatisme absurde que celui qui veut, a priori, assujettir à l'explication naturelle les faits qui naturellement la dépassent.


2. - Fatima et l'Église


L'attitude de l'Église devant Fatima peut se résumer dans ces deux propositions, qui paraîtront
peut-être audacieuses, mais qui ne sont que les corollaires d'une théologie élémentaire:
- Ce n'est pas l'Église qui a imposé Fatima, c'est Fatima qui s'est imposé à l'Église;
- L'Église n'a pas besoin de Fatima, mais Fatima ne peut se comprendre sans l'Église.

La première proposition:


Ce n'est pas l'Église qui a imposé Fatima,
c'est Fatima qui s'est imposé à l'Église


On connaît bien l'attitude de réserve et de vigilance des autorités de l'Église, quand, comme l'a écrit un illustre prélat, "le nouveau Dinaï (de Fatima) a resplendi sur tout le pays". L'affaire devait être confiée au patriarche de Lisbonne, qui était à ce moment-là exilé, sur l'ordre d'un gouvernement qui prétendait servir la liberté. Ses instructions tendaient toutes, déclare l'archevêque auxiliaire son exécuteur, non pas certainement à paralyser a priori le cours des choses, non pas à barrer le chemin ou à l'étouffer, pour ainsi dire, mais à le suivre, en marge, à une certaine distance, d'un regard vigilant. C'est ainsi qu'il a été supérieurement recommandé au clergé de maintenir une attitude d'abstention discrète pour tout ce qui concernait les apparitions de Fatima.
Entre-temps, malgré la réserve de l'Église et l'opposition obstinée, ridicule du pouvoir, Fatima continuait à émouvoir la conscience religieuse du pays. Sans l'Église, et contre le pouvoir de l'État, la lumière du miracle brillait, de plus en plus éclatante, dans le ciel du Portugal et le feu de l'enthousiasme des foules se communiquait au pays tout entier.
Et la vérité est que, dans le sanctuaire secret de nombreuses âmes où s'était éteinte la flamme de la foi baptismale, ou bien qu'avaient souillées les bêtes immondes des passions, la foi réallumée découvrait soudainement les horizons merveilleux, infinis, du monde oublié de la révélation chrétienne, et la grâce retrouvée dans les larmes purificatrices de la contrition opérait une divine rénovation intérieure.
L'Église se devait de procéder à un examen scrupuleux des faits qui semblaient révéler le doigt de Dieu. Cinq ans après les apparitions, l'évêque de Leiria (qui, à la suite de la création, en 1920, du nouveau diocèse, était maintenant l'autorité ecclésiastique de Fatima) se décide à instaurer le procès canonique par le décret du 13 mai 1922. Huit années encore s'écoulèrent, dans la prière et dans l'étude minutieuse des événements extraordinaires, jusqu'à ce que, le 13 octobre 1930, furent solennellement déclarées comme "dignes de crédit les visions des enfants à Cova da Iria" et que fut officiellement autorisé le culte de Notre-Dame de Fatima.
Fatima avait fini par s'imposer à l'Église.

Et la seconde Proposition:


L'Église n'a pas besoin de Fatima ;
mais Fatima ne peut se comprendre sans l'Église


A la mort du dernier apôtre a été close la révélation chrétienne. Et la mission de l'Église est
de conserver inaltérable ce dépôt divin des vérités enseignées par le Christ, qui a dit de lui-même qu'il était la Lumière du monde. Personne ne peut y enlever ni y ajouter la moindre chose: ou on accepte tout, ou on rejette tout; car l'autorité de notre divin Maître est la garantie suprême. Les révélations particulières que Dieu réserve aux âmes privilégiées, au cours de la vie de l'Église, doivent être conformes à l'enseignement authentique de l'Église, qui est la voix du Christ présente en elle, car Dieu ne peut se contredire lui-même. Même si c'était ange du
ciel (disait l'apôtre) qui annonçait une doctrine différente de la sienne, qu'il avait reçue du Christ, ce serait un anathème.
Non pas que l'Église garde le divin trésor de la Révélation à la manière des tombeaux qui conservent les cadavres: l'Église le garde comme le soleil garde la lumière, c'est-à-dire en illuminant la conscience de l'homme.
Autrement dit, ce n'est pas Fatima qui juge l'Église. C'est l'Église qui juge Fatima. Elle seule possède la pierre de touche pour vérifier la pureté de toute doctrine religieuse et morale, et cette pierre est le Christ. Fatima peut l'illustrer d'une nouvelle splendeur de foi et de grâce; elle ne peut augmenter son divin trésor.
L'Église croit au miracle de Fatima parce qu'il est conforme à l'Évangile du Christ et qu'il le sert. Il a été la mission la plus bénie prêchée en terre portugaise depuis que celle-ci existe; et il se répand déjà dans le monde entier.
Grâce à Fatima, de nombreux pèlerins d'Emmaüs, qui ont fui, ayant perdu la foi, la Jérusalem de la sainte Église, se sont de nouveau rencontrés avec le Seigneur et l'ont reconnu et, transfigurés, lui ont demandé de rester avec eux.
Innombrables sont ceux dans le cœur de qui l'Esprit-Saint a de nouveau chanté le divin épithalame de l'union de l'âme avec Dieu. Oh ! que de consciences mortes où la grâce du Christ a renouvelé le miracle de la résurrection de Lazare, les appelant de nouveau à la vie, à cette vie qui est communion avec celle du Christ, vie éternelle commencée dans l'hostie de notre chair mortelle, vie dans la lumière et dans l'amour de Dieu !
Et maintenant, j'ajouterai une dernière proposition:


Fatima illustre l'Église d'une nouvelle splendeur
de foi et de grâce


Le Seigneur a prédit, en prenant congé des apôtres, que l'épiphanie du miracle devrait accompagner leur prédication. Ce serait la lettre de crédit avec laquelle se présenteraient ceux qui parleraient en son nom.
Cette Église catholique qui se présente comme la messagère du Christ apporte toujours avec elle, sur le chemin de son existence historique, les titres divins qui l'accréditent.
Renan a pensé que le progrès de la science reculerait le domaine du miracle comme la lumière dissipe la nuit. Mais le miracle, que ce soit le miracle physique ou le miracle moral, s'impose de
plus en plus (aujourd'hui peut-être plus que jamais, à part la période apostolique), montrant la main toute-puissante de Dieu soutenant l'Église.
Le Concile du Vatican I n'a-t-il pas enseigné que l'Église porte en elle-même la garantie de sa divinité ?


3. -- Le message de Fatima


En premier lieu il y a de commun à Fatima les miracles et l'humilité des moyens. Ces deux traits ne font pas l'essentiel du message, cela va sans dire, mais sont la caution. Ils accompagnent l'action divine, comme dans l'Évangile, pour y attirer l'esprit et le cœur des hommes. L'humilité des moyens est déjà, par elle-même, une leçon évangélique.
L'essentiel du message est la conversion, la rénovation chrétienne par la pénitence et la prière, la délivrance du péché et la vie dans le Christ par la grâce. Cette naissance nouvelle de l'homme qui le transforme et le transfigure par le Christ, n'est-ce pas l'œuvre et la fin de l'Église, de la venue du Christ, dans un mot de la rédemption ? Tout le contenu du message est pour cela, ce qu'il dit, ce qu'il demande, ce qu'il promet.
Les mots prononcés par Notre-Dame répètent l'appel ininterrompu de l'Église. Mais, venus du ciel, ces mots remuent le monde entier des consciences. Ils sont un cri miséricordieux du Cœur immaculé de notre Mère céleste pour le salut de l'humanité.
A Fatima, la Vierge Immaculée s'est nommée "la Dame du Rosaire". Il y a toujours un mystère dans le choix d'un nom, quand ce choix provient de Dieu.
Il faut tout d'abord noter que ce nom "Notre-Dame du Rosaire" est associé depuis saint Dominique aux grandes batailles contre les ennemis de l'Église. Et de grands Papes n'ont pas hésité à lui attribuer la victoire. Y aura-t-il eu, dans l'histoire, de bataille plus universelle et totale, que celle que l'athéisme marxiste mène aujourd'hui contre l'Église ?
Tout semble faire croire à une mission vraiment grandiose du fait de Fatima. En vérité, à Fatima, tout collabore au message de Notre-Dame du Rosaire: la nature qui se meut (le miracle du soleil) et le ciel qui s'émeut (les anges, l'apparition de saint Joseph avec l'Enfant-Jésus, le Seigneur bénissant le monde).
Le contenu du message est très riche et peut-être n'a pas dit son dernier mot. Ce qui concerne la dévotion au Cœur immaculé de Marie, que "Jésus veut établir dans le monde entier", d'après Lucia, et la grande promesse des cinq samedis, met Fatima au niveau de Paray-le-Monial. Ce sont des faits religieux dont Dieu seul peut mesurer la portée. Ils marqueront les temps qui viennent. Il nous suffit d'y reconnaître le rô1e de médiatrice de Marie.
Il ne faut pas oublier la coïncidence des apparitions de Fatima avec la Révolution russe, qui se proposait de construire un homme nouveau et un monde nouveau sans Dieu, méconnaissant le péché, la grâce, la rédemption, le Christ.
A Fatima, elle s'oppose ouvertement, la Vierge puissante, à tout l'athéisme de nos jours et éclaire la tragédie du monde actuel en révélant le sens secret des grands événements dont nous sommes témoins et agents, et en indiquant les moyens de salut.
Le message dans le fond est très simple, comme l'Évangile. Lucia, la voyante, dira: "Je pense que le Seigneur a voulu se servir de moi tout simplement pour rappeler au monde la nécessité d'éviter le péché et offrir des réparations pour les offenses à Dieu avec la prière et la pénitence."
Le message de Fatima, Notre-Dame l'a résumé avant de remonter au ciel, dans ces mots: "N'offensez plus Notre-Seigneur."
Elle a rendu à ceux qui croient l'arme victorieuse: le rosaire. C'est l'arme de la paix, la paix que son divin Fils peut donner.


4. - L'actualité du message


J'ai figuré au nombre de ceux qui, de prime abord, ont refusé de prendre en considération ce fait miraculeux. Professeur d'histoire, autrefois, au cours de mon enseignement d'histoire médiévale, il m'était arrivé de mettre à néant la légende de prétendus miracles.
Mais Fatima s'impose par l'évidence d'une action surnaturelle qui, je ne crains pas de l'affirmer, ne saurait que difficilement trouver son parallèle dans l'histoire des interventions mariales. Le grand poète chrétien Paul Claudel a qualifié "irruption brutale" la manifestation de surnaturel à Fatima.
A mon sens, l'actualité de Fatima peut se traduire par trois remarques principales:
En premier lieu, à une époque qui affecte de nier radicalement son existence, Fatima offre une merveilleuse manifestation du monde surnaturel. Pour la première fois dans l'histoire, à l'égard de tout ce par quoi se définit l'existence de Dieu, nous voyons l'athéisme militant prendre l'aspect d'une menace redoutable, prêchant, et au besoin s'efforçant d'imposer par les armes la conception matérialiste totale du monde et de l'homme, qui forme la clé de voûte de son système et de son programme.
Eh bien ! en notre temps d'athéisme matérialiste, Fatima vient nous démontrer d'éclatante manière que le monde surnaturel existe. Fatima nous le prouve de façon visible, quasi tangible, irrécusable et même criante. L'absurde et arbitraire négation du surnaturel, formulée au nom de la raison et de la science, Fatima l'anéantit par le fait réel, expérimental, répété tant de fois sous des formes si diverses, partout où se rend l'image de Notre-Dame, qu'accompagne un inégalable cortège de prodiges et de grâce.
Deuxièmement, Fatima révèle à tous ceux qui ne croient qu'à la science et à la technique pour la construction d'un monde nouveau, le secret profond de l'histoire humaine nous apportant ainsi par une voie dramatique la confirmation et l'illustration de ce que la foi chrétienne nous a fait connaître. Non seulement la preuve nous est fournie que le monde surnaturel existe, tel que le définit le christianisme, mais aussi que son influence s'exerce sur l'histoire. Nous avons pu entendre le marxisme athée nous annoncer la construction de l'homme nouveau et du monde nouveau, sans Église, sans Christ et sans Dieu, dont la négation représente l'absolue condition de son plein triomphe. Mais Fatima démontre le mensonge de cette utopie antichrétienne en exprimant de la plus spectaculaire façon l'emprise divine qui s'exerce sur le monde et
sur les âmes: la médiation miséricordieuse de la Très Sainte Vierge, l'action rédemptrice du Christ, la présence du Dieu vivant de l'Évangile, la réalité du ciel et de l'enfer, la divine Providence venant au secours des faiblesses humaines, la dégradation qu'entraîne le péché, l'œuvre rénovatrice et sanctificatrice de la grâce, le pouvoir de la prière et la possibilité de rachat qui nous est offerte par la pénitence.
Enfin, par l'entremise du Cœur immaculé de Marie, Fatima nous procure une leçon, une promesse et un gage de salut, en même temps qu'un message d'espoir qui, chassant nos angoisses, vient rafraîchir nos âmes altérées. Oui, vraiment, Fatima ouvre au monde une perspective de grande espérance.
Nouveau Prométhée, aveuglé par l'orgueil de la science et de la technique, le temps que nous vivons ose et promet tout ensemble; cependant, nous le voyons en proie à la crainte de se détruire lui-même, comme une victime ensorcelée qui irait s'offrir en holocauste à ses idoles. Déjà, beaucoup d'hommes confessent l'absurdité de leur existence, avouant leur angoisse et leur accablement. Et les visions prospectives de l'avenir de tant d'auteurs contemporains sont plutôt pessimistes!
A la prière et à la pénitence, Fatima a promis le salut et la paix. Aujourd'hui, non plus que jamais, l'avenir des chrétiens n'est désespéré: ils savent bien - et Notre-Dame est venue le leur rappeler - que, par leur conversion, ils peuvent se transformer en de nouvelles créatures, et que, par la prière, ils peuvent mobiliser en leur faveur le pouvoir de Dieu. "Enfin mon cœur triomphera."
A Lourdes, en 1954, j'ai saisi l'occasion qui m'était offerte de comparer Lourdes à Fatima. Lourdes m'est apparu comme une riposte de la Vierge au rationalisme du XIXe siècle; c'est là que Notre-Dame s'est présentée comme étant l'Immaculée Conception, que S. S. Pie IX a proclamée dogme de l'Église, confirmant la foi catholique, l'infaillibilité du Pape, la déchéance du péché, le triomphe de la grâce.

Pour sa part, Fatima m'apparaît comme une réplique miséricordieuse de Notre-Dame à l'athéisme du XXe siècle. Puis-je tout dire ? Fatima se lève dans notre monde anxieux comme un phare d'espérance contre le communisme athée qui prétend conquérir l'univers et détruire l'Église.


5. - Le problème de Fatima


Je viens de prononcer: Fatima, phare d'espérance pour le monde. Je sais bien qu'on a mis en doute ce qu'on appelle le cas de Fatima. A l'égard des révélations faites en 1942 par la seule survivante des apparitions sur le secret confié par Notre-Dame aux trois enfants (le secret a été communiqué dans la troisième apparition, le 13 juillet 1917), est-ce que l'on peut être sûr que le secret, après un silence de plus de vingt ans, ne soit pas "le produit d'un processus psychologique d'évolution "?
Je crois devoir répondre oui. La critique de Fatima est plus théorique, aprioristique, que fondée sur des faits. On écrit en ce moment l'histoire critique de Fatima, et j'espère que sa publication dissipera les doutes. Qu'il me soit permis d'apporter une petite note en devançant ce livre tant attendu.

Quelles raisons invoque-t-on pour justifier ce "processus psychologique d'évolution" ? Est-ce qu'on a tenu compte du caractère et des conditions de la vie de la voyante ? Non, tout se serait produit "sous le choc du déroulement des événements mondiaux". Cependant, .les gens qui connaissent Lucia (je ne l'ai jamais vue) la dépeignent comme une solide paysanne, très positive, très précise, très volontaire.

Mais on oublie surtout que les "événements mondiaux" qui pourraient l'avoir choquée sont ceux-là même qu'elle annonce avec une remarquable et circonstancielle précision avant leur réalisation.

Qu'aurait dit Notre-Dame le 13 mai 1917 dans le secret gardé le plus tard jusqu'en 1938, qui se rapportât aux événements mondiaux ? En voici le résumé: une autre guerre pire que la première de 1914-1918; la Russie répandait ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église; plusieurs nations supprimées...

Même en 1942 tout ceci (sauf la réalité de la guerre) serait imprévisible, et même impensable.

Mais je peux ajouter que l'imminence de cette guerre avec sa violence et son extension fut communiquée à l'évêque de Leiria sept mois avant son commencement. En effet, j'ai eu dans ma main la lettre du 6 février 1939, où la voyante disait imminente (elle a écrit éminente) "la guerre prédite par Notre-Dame" et promettait la protection de Notre-Dame au Portugal "grâce à la consécration à son Cœur immaculé faite par l'épiscopat portugais".
J'ignore le destin de cette lettre. Mais j'en possède un résumé, fait de la main de l'évêque de Leiria, daté du 24 octobre suivant, avec le timbre de la poste, qui dit: "Le principal châtiment sera pour les nations qui ont voulu détruire le royaume de Dieu dans les âmes. Le Portugal est lui aussi coupable et en souffrira quelque chose, mais le Cœur immaculé de Marie le protégera; le bon Dieu espère que le Portugal répare et prie pour soi et pour les autres nations.

"L'Espagne a été la première punie, elle a déjà reçu son châtiment qui n'est pas encore terminé, et l'heure des autres sonne. Dieu est résolu à purifier dans leur sang toutes les nations qui veulent détruire son règne dans les âmes; nonobstant, il promet de se laisser apaiser et de pardonner si l'on prie et fait pénitence."

Cette lettre de 1939 ne contient-elle pas déjà la substance de ce qui sera publié en 1942; c'est-à-dire, outre les événements mondiaux, le recours à la prière et à la pénitence, la grâce de la paix promise à la consécration ?

Et, pour terminer, je demande:

S'il est difficile d'admettre la fidélité d'un message révélé plus de vingt ans après, sera-t-il plus facile de le prendre comme une élaboration personnelle des grands et imprévisibles événements réalisés plus tard ?
Nickie

M A R A N A T H A, oh Seigneur Jesus vient !!! 1 Cor 16 : 22

sciencebiblique

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Ecrit le 03 août 2004 07:32

Message par sciencebiblique »

si certains savaient les liens entres fatima et le christianisme catholique ! Sachez que fatima était la fille de Mohammed
science et biblique sont compatibles, mais la foi est au dessus de toutes choses
Bismillah al Masihou wa ibnoullah
Issa aqoulou lakum anna houwa tariqou al haqou al hayatou, la yatii ahad illa abi ila bii
sallam alaykum

Michel-Ange

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Ecrit le 03 août 2004 10:40

Message par Michel-Ange »

Moi je le dis à tous si un ange t'appraît tais -toi et oublie cela et si c'est un extra terrestre fait de même garde ça pour toi si tu ne veus pas susciter la convoitise des esprits affaiblis .
Je ne pense pas que ces manifestations apparitions soient si importantes dans l'Église catholique.
La lettre ( apparition) sans l'esprit ( compréhension) c'est dangereux, et l'église n'oblige pas à croire en ces apparitions.

kate

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Ecrit le 16 août 2004 12:27

Message par kate »

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desertdweller

desertdweller

Ecrit le 16 août 2004 23:20

Message par desertdweller »

Michel-Ange a écrit :Moi je le dis à tous si un ange t'appraît tais -toi et oublie cela et si c'est un extra terrestre fait de même garde ça pour toi si tu ne veus pas susciter la convoitise des esprits affaiblis .
Je ne pense pas que ces manifestations apparitions soient si importantes dans l'Église catholique. :roll:
La lettre ( apparition) sans l'esprit ( compréhension) c'est dangereux, et l'église n'oblige pas à croire en ces apparitions.
Ca c'est pas l'opinion de JP II. On pourrait se demander pourquoi il a utilise ses derniere forces pour aller a Lourdes. Ah oui, c'est vrai JP II est un faux catholique.

Michel-Ange

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Ecrit le 17 août 2004 08:29

Message par Michel-Ange »

Au lieu de dire n'importe quoi étudie donc les questions discutées et dis ce que tu prenses comme protestant anti-catholique . Quel rapport avec ces visites et l'obligation de croire aux apparitions . Aucune

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 18 août 2004 02:29

Message par desertdweller »

Michel-Ange a écrit :Au lieu de dire n'importe quoi étudie donc les questions discutées et dis ce que tu prenses comme protestant anti-catholique . Quel rapport avec ces visites et l'obligation de croire aux apparitions . Aucune
Vois tu M-A, ton avis je m'en fout, et je suis sur que beaucoup partagent mon avis a ton sujet, y compris la majorite des vrais catho.
Si tu revois mes messages, tu verras que j'ai tous les hommes et femmes de bonne volonte avec moi et tous les dogmatiques contre moi.
Tu peux me traiter d'heretique, de sataniste, d'ante christ si tu veux, j'en ai rien a branler. Ce n'est pas a toi que je m'addresse mais a ceux dont le cerveau n'est pas embrume par l'encens et les yeux tellement mouilles d'eau benite qu'ils ne voyent plus clair.
Grace a Dieu, ton Eglise n'existe plus, elle est morte et enterree depuis Vatican II.

Michel-Ange

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Ecrit le 18 août 2004 16:41

Message par Michel-Ange »

La pensée magique des anti-catholiques Mon voisin égaré pense comme moi aux mêmes faussetés donc c'est vrai :lol:

kimco

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bonjour

Ecrit le 04 déc. 2004 14:23

Message par kimco »

je suis catholique ,et je trouve formidable que vous l'on puisse se renseigner sur ces sujets aussi importants grace a ceux qui prennent le temps de se renseigner pour instruire les autres ,alors merci pour ce forum.

cocotte : sait tu précisemment d'ou vient le rosaire (il ne date pas de notre Dame de Fatima ?) On m'a dit que c'est saint Dominique qui l'a préconisé .Pourrais tu me renseigner à ce sujet s'il te plait .

desertdweller : je pense que tu pourrais ne pas etre grossier pour parler de ces sujets ,puisque tu es catholique.ca serait plus agreable de te lire sans cela :wink:.

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 05 déc. 2004 05:29

Message par desertdweller »

Cher ami, etre catho ne veut pas dire etre un beni oui oui.
Etre catho ca veut dire d'etre de temps en temps violent. Quand Jesus a bouscules les marchands du temple, il n'a pas fait dans la dentelle.
Il n'a pas hesite de dire a Satan d'aller se faire foutre.
Des gens comme Michel Ange font partie de ceux qui donnent de L'eglise une vision erronnee en rependant des mensonges sous l'apparence de doctrines officielles.

LumendeLumine

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Ecrit le 05 déc. 2004 16:46

Message par LumendeLumine »

Les Béatitudes (Matthieu 5, 1-12)

Heureux les pauvres en esprit,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux les affligés,
car ils seront consolés.
Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux les persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

Gabriel Ange

Gabriel Ange

Ecrit le 05 déc. 2004 17:15

Message par Gabriel Ange »

Je suis donc heureux moi qu'on insulte persécute et calomnie :lol:

pastoral hide & seek

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Ecrit le 08 déc. 2004 05:44

Message par pastoral hide & seek »

Fatima au portugal, veni vidi vicit.

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